
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
5 novembre 2004
Halte à la discrimination !
Nous sommes profondément choqués et révoltés par ce qui se passe dans notre île depuis quelque temps concernant les Français musulmans de La Réunion.
Tous les prétextes sont bons pour dénigrer les musulmans et l’Islam. Ainsi on se permet d’associer maintenant Islam, qui par essence signifie paix, au mot terrorisme.
Tout musulman devient alors un suspect potentiel. On fait des amalgames invraisemblables !
Nous, musulmans de La Réunion qui avons toujours vécu notre islam de façon sereine, ouverte, dans un esprit de fraternité avec tous les autres Réunionnais, on tente de nous assimiler à un réseau terroriste. C’est grave !
La dernière arrestation musclée de Madame Dodakia nous interpelle tous. Où est la présomption d’innocence ?
Arrêtée à l’aube en plein Ramadan, menottée devant ses enfants en bas âges, placée en détention pendant 72 heures sans aucune preuve ! Quel traumatisme pour cette femme et toute sa famille !
Les médias ont fait leurs choux gras en dévoilant la vie privée de cette famille, n’hésitant pas à montrer leur demeure, parlant de femme voilée, d’école coranique ! Où est la liberté de la vie privée ?
Comme n’importe quel citoyen d’un État de droit, nous souhaitons vivre en paix, pratiquer notre religion normalement, en toute sécurité.
Nous demandons fermement aux pouvoirs publics de faire respecter dans notre île nos libertés individuelles les plus élémentaires : la liberté de vivre, la liberté d’exister, la liberté religieuse, la liberté de la vie privée et le droit à la présomption d’innocence.
Nous affirmons haut et fort que les Français musulmans de La Réunion sont des êtres pacifiques qui souhaitent prier et vivre en paix dans leur île comme n’importe quel autre citoyen de la République.
Une Française musulmane de La Réunion.
Précisions sur l’alternative des Hauts
Précisions sur mon texte concernant le tracé par les Hauts du tram-train et de la nouvelle route entre Saint-Denis et La Possession.
1) Le point de départ du tunnel prévu entre Saint-Denis et Le Ruisseau Blanc se situe au dessous de l’intersection du boulevard Sud et la route de La Montagne, soit juste dans le premier virage situé après le stade de la Redoute en montant vers La Montagne. À cet endroit, l’altitude doit être comprise entre 65 et 70 mètres.
2) Compte tenu de l’altitude de départ et de l’altitude d’arrivée de ce tunnel, sa longueur serait de 3.525 mètres et la pente de la chaussée devrait être entre de 8,6% et 8,7%, soit une pente tout à fait acceptable pour une route à 4 voies, puisque la législation tolère une pente maximale de 12% en cas d’impossibilité due à la topographie et à la disposition des constructions existantes.
3) Le projet peut prévoir selon la taille des tunneliers utilisables lors de la réalisation du chantier, soit un tunnel pour le passage des 4 voies de la circulation routière et un tunnel à 2 voies pour le passage du tram-train (ou du T.C.S.P. si malgré les progrès techniques déjà réalisés dans le domaine des chemins de fer notamment au niveau de l’utilisation de rails à crémaillères, on ne peut envisager un passage du tram-train par le tunnel), soit 3 tunnels à 2 voies. Ce qui portera dans ce cas à 10,5 km la longueur des tunnels à voies, à réaliser.
4) Bien qu’il soit difficile de chiffrer le projet de tracé par les hauts sans avoir préalablement réalisé une étude de faisabilité, compte tenu du fait que sa longueur sera approximativement égale au tiers de la route des Tamarins et qu’il ne représentera pas de difficultés techniques supérieures, si ce n’est celles liées à la réalisation du passage du tram-train ou du T.C.S.P., on peut évaluer approximativement son coût à environ la moitié du prix de la route des Tamarins. Soit environ la moitié du prix de ce qui est prévu actuellement pour le passage par les bas, c’est à dire à environ 400 millions d’euros.
5) La construction d’une route par les hauts tout en conservant la route du littoral actuelle permettra d’offrir une alternative aux automobilistes, et d’envisager l’institution d’un péage pour le financement d’une partie de cette route.
Joseph Luçay Maillot
Saint-Denis
Son(s) de cloche(s)
Ça y est. Ce qui devait arriver... Vieillard ou malade excédé par des sonneries ou des batteries de tambours à répétition. La guerre dans le quartier ?... Cloches, tambours, à toute heure de la journée, jusque tard le soir, appels diffusés tous azimuts. C’était inévitable que des ras-le-bol finissent par se manifester.
Nous sommes de plus en plus, les uns sur les autres ; les appartenances religieuses sont multiples ; la vie toujours plus trépidante met les nerfs à fleur de peau. La discrétion devient un impératif incontournable pour un vivre ensemble harmonieux.
D’autre part, l’attachement des croyants - quelle que soit la religion - aux appels à la prière, relève d’une longue tradition. C’est, peut-être, une revanche contre les interdits de la période esclavagiste...
Ceux d’un certain âge se rappellent les sons de cloches, dès 3 heures du matin, au temps des messes de 4 heures. Et les battements de tambours qui se prolongent tard dans la nuit, après de longs parcours, à travers les villages et les cités, et les appels diffusés régulièrement du haut des minarets... et aujourd’hui encore, certaines horloges aux sonneries intempestives... tout cela ne peut pas ne pas poser de problèmes, dans notre population “plurielle”. Et lorsque les choses s’enveniment jusqu’au recours aux tribunaux, je dis qu’il est grand temps de se concerter. Il serait dommage, en effet, que chaque envolée de cloches ou de messages déclenche des bordées d’injures à l’adresse du Dieu en question, jugé trop tapageur...
Tradition humaine n’est pas volonté divine. Ne sacralisons pas des pratiques que les conditions de vie collective ont forgées et font évoluer : indiquer l’heure, matin, midi et soir quand la plupart des foyers étaient sans repères (ni montre ni horloge) ; annoncer une catastrophe ou une victoire ; signaler une arrivée ou un départ... les cloches, à l’échelle des collectivités, sont comme les applaudissements ou poignées de mains entre amis.
Il n’y a pas besoin de loi
Ainsi, peu à peu, elles sont devenues les instruments privilégiés pour carillonner nos grandes joies et nos grandes peines, n’en faisons pas - oh, non ! - des instruments de supplice...!
Nos clochers et nos minarets, témoins de notre foi, dominent les toits de nos villes ; les koïlous, lieux de rencontre avec la divinité, au même niveau que nos maisons, mettent le sacré au cœur de nos quartiers. Puisse ce que nous y célébrons ou proclamons - dans le plus grand respect des uns et des autres - créer sans aucune ombre, un seul cœur et une seule âme ! Et je crois qu’il n’y a pas besoin de loi - comme il y en a eu plutôt de malheureuses, à propos de certain voile... pour éviter des débordements.
Le vouloir et le savoir vivre ensemble devraient permettre de gérer ce problème de bruit... Je suis sûr qu’une rencontre entre les personnalités et les sages du quartier aurait vite raison d’éventuels et redoutables malentendus.
Il y a suffisamment de motifs de tension et de violence dans notre monde, pour que nos églises et nos chapelles - lieux de prière et de paix - ne viennent pas en rajouter.
René Payet
prêtre à Saint-Pierre
L’Homme, ennemi du vivant
Envolées atrabilaires (à propos d’un certain éditorial). Je reste persuadé qu’il est encore possible de faire évoluer l’humanité dans le bon sens, mais les choses paraissent de plus en plus difficiles dans ce domaine, car le but de tous les humains est trop lié au succès personnel et pas suffisamment au collectif, à la défense et à l’épanouissement de l’espèce humaine dans son ensemble.
Cela mène évidemment aux catastrophes que n’importe quel imbécile peut prévoir. Il est donc paradoxal d’être obligé d’ouvrir les yeux à l’animal le plus intelligent de la planète. Il faut pourtant croire que l’on a rien sans rien : le corollaire de l’intelligence de l’homme serait donc son aveuglement, son pouvoir d’autodestruction, et pour tout dire, sa folie, son imbécillité. J’irais même jusqu’à dire que les 1.350 centimètres cubes de cervelle ne représentent pas une supériorité de l’homme sur l’animal, ni sans doute une infériorité, mais une différence fondamentale qui en ferait un être à part, un être asocial, un être vivant, en définitive, ennemi du vivant.
François Maugis
président de l’association Énergie Environnement
Saint-Benoît
Pour une gestion plus humaine et plus juste au Conseil général
Tout le monde le sait, les fonctionnaires de la Fonction publique territoriale payent depuis quelques années les conséquences de la décentralisation qui se traduisent, entre autres, par un pouvoir accru des élus locaux.
Malheureusement, ce pouvoir n’est pas toujours utilisé à bon escient et un grand nombre d’entre eux tentent chaque jour de caser leurs proches (parents, amis ou militants politiques), bafouant les règles de base de la Fonction publique territoriale notamment en matière de recrutement, de mutation ou d’affectation.
On voit ainsi des personnes qui arrivent sur des postes sans concours d’entrée, d’autres sont mutées sans appel à candidatures internes, d’autres sont déplacées de manière autoritaire, d’autres encore sont affectées par affinités, par copinage.
À quoi servent la direction des ressources humaines et les syndicats, demandez-vous ? C’est la question que se posent de plus en plus les agents du Département, écœurés par ces constats.
La direction des ressources humaines, même si elle s’est dotée d’un grand nombre d’attachés territoriaux (cadres A), vivote (aucun dynamisme, accueil déplorable des agents...)
Un coût élevé en personnel, pour quelle efficacité, quelle rentabilité ? Quelle sera la situation en 2005 lorsque l’effectif du personnel sera doublé avec l’arrivée des TOS ?
Les syndicats se laissent, semble-t-il, hypnotiser par un directeur général des services qui souffle le froid et le chaud et les mène en bateau...
Des agents du Département
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)