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6 mai 2004
Requiem pour Tchernobyl
Tchernobyl... Le nom résonne toujours aussi sinistrement, et le temps semble arrêté depuis ce 26 avril 1986 où la centrale nucléaire ukrainienne explose, semant la mort, la terreur, la maladie, la désolation à des milliers de kilomètres à la ronde...
Le gigantesque cauchemar n’en finit pas de hanter les mémoires avec ses conséquences incalculables. On ne dira jamais assez toute la somme de souffrances, l’interminable calvaire subi par des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dont la vie a changé atrocement depuis.
Cloîtrés dans leurs écoles, enfermés dans leurs maisons, transportés comme des prisonniers, de la maison à l’école, de l’école à la maison, interdits de sortir, de courir dans la nature, de se baigner dans la rivière... surveillés, piqués, ponctionnés et drogués par les médecins, tous ces enfants tristes, au regard terriblement vieilli, sont devenus les cobayes d’une industrie mal contrôlée, entraînée dans la course infernale à la conquête de nouvelles formes d’énergie, poussée par la folie de puissance de quelques apprentis sorciers.
Dire qu’auparavant, la région autour de Khoyniki était "le jardin de la Biélorussie". Elle produisait en abondance des fruits et des légumes, devenus aujourd’hui impropres à la consommation.
La centrale est toujours là, visible à distance, au milieu d’un paysage lunaire, tel un spectre défiant le ciel et les humains. On l’avait baptisée du nom de Lénine, lequel avait eu cette formule : "Le socialisme, c’est les soviets et l’électricité".
Par quelle aberration de l’Histoire, c’est en Ukraine, en pleine Union soviétique, pays de la grande Révolution socialiste, qui avait donné tant d’espoir à tous les "damnés de la terre", que le sinistre événement a bien eu lieu !
Mais s’en tenir au simple constat, accuser le coup comme une inévitable fatalité, se laisser écraser par l’ampleur du désastre serait finalement une lâcheté. Plus qu’une imprévoyance, ce serait une insulte à l’avenir. Car tout hélas peut encore se reproduire, pareil ou pire, à cause de cet engrenage implacable de la course au profit. Même nos cris, notre colère, notre indignation sonneront creux, si nous ne remontions pas le cours de l’Histoire pour aller chercher patiemment la cause ou les causes de cette monstruosité.
Georges Benne,
Le Tampon
Pour la paix
"Ce n’est pas parce qu’une vie a été abrégée que cela va changer la détermination de notre gouvernement [de poursuivre notre engagement dans la guerre d’Irak]...".
On pourra penser ce que l’on veut de cette déclaration récente du pouvoir italien après l’exécution d’un otage (j’ai rajouté la partie en italique entre crochets pour restituer la phrase dans son contexte et préciser ce que beaucoup auront compris). Mais au delà de l’aspect un peu cru de cette manière d’exprimer les choses, on aurait pu tout aussi bien dire :
"Ce n’est pas parce qu’une vie a été abrégée que nous n’allons pas faire la paix sans autres conditions...".
Cette déclaration aurait autant de sens - sinon plus - que la précédente. Nous avons en moyenne quelque trente mille jours à vivre dans une vie, autant les vivre en paix.
Guy Pignolet,
Sainte Rose
Comment planter des patates quand on est vieux ?
Un vieillard, qui vivait seul en Afghanistan, voulait semer ses patates dans son jardin. Mais c’était un travail très pénible ; il lui fallait retourner toute la terre.
Ahmid, son fils unique, qui habituellement l’aidait pour cette tâche, était en prison à Guantanamo. Le vieil homme écrit donc une lettre à son fils dans laquelle il décrit sa situation difficile :
"Cher Ahmid,
je me sens très malheureux, parce qu’il me semble bien que cette année, je ne serai pas capable de planter mes patates dans le jardin. Je suis trop vieux pour pouvoir creuser et retourner la terre du carré de jardin. Si tu étais ici, tous mes problèmes seraient résolus. Je sais que tu creuserais et retournerais la terre du carré pour moi.
Avec amour,
Papa".
Quelques jours plus tard, il reçut cette lettre de son fils :
"Cher Papa,
pour l’amour du ciel, Papa, ne creuse pas dans le jardin, c’est là que j’ai enterré les kalachnikov.
Avec amour,
Ahmid"
À 4 heures, le matin suivant, une nuée d’agents du F.B.I. arrivèrent et se mirent à creuser tout le carré du jardin sans trouver aucune arme. Dépités, ils s’excusèrent auprès du vieillard et quittèrent les lieux.
Le même jour, le vieil homme reçut une autre lettre de son fils :
"Cher Papa,
Vas-y, maintenant, tu peux planter tes patates. C’est le mieux que je pouvais faire dans les circonstances présentes.
Avec amour,
Ahmid".
Envoi de Zakir H.,
Le Port
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