Le CRAN, quarteron d’Afro-Français racistes

24 février 2007

Le CRAN n’a aucune qualité pour interroger les candidats au nom de l’Outre-mer.
Comme de nombreuses associations, le Cran (Conseil « Représentatif » des Associations Noires) - un groupuscule créé fin 2005 qui regroupe à peine une soixantaine d’adhérents dont une dizaine d’associations exclusivement africaines - s’est adressé aux différents candidats à l’élection présidentielle pour leur transmettre un questionnaire.
Ce questionnaire attrape-tout est largement nourri par les thèmes relatifs à l’Outre-mer (continuité territoriale, créolité, mémoire de l’esclavage) sur lesquels est fondée depuis quatre ans l’action du Collectif DOM, mais qui ne concernent nullement le CRAN, association africaine non représentative des Africains et encore moins des Ultramarins.
Cherchant par tous moyens à attirer l’attention des médias et bénéficiant du soutien des services de communication de certains organismes, le CRAN a décidé de tenir une conférence de presse de plus pour rendre publiques les réponses à ce questionnaire.
Il convient une fois encore de rappeler que le CRAN - tout comme la tribu Ka (aujourd’hui dissoute) - est un groupuscule illicite fondé sur la notion de couleur et que - malgré son nom - il n’est nullement représentatif.
Manipulé par certaines organisations, le CRAN n’a d’autre but, en invitant à brûler les dictionnaires et en faisant campagne pour l’introduction de critères raciaux dans les statistiques, que d’attiser le racisme, dresser les Français les uns contre les autres et faire progresser le vote d’extrême droite à l’approche du premier tour de l’élection présidentielle.
Le CRAN - qui ne regroupe que quelques privilégiés Afro-Français et Africains uniquement soucieux de leur promotion personnelle - n’est nullement l’émanation des 250.000 Africains de France et n’a cure de leurs problèmes. Il est encore moins représentatif des 2,5 millions de Français de l’Outre-mer (pour la majorité d’entre eux descendants d’esclaves) qui refusent toute classification fondée sur la couleur de peau et qui dénoncent la France des ghettos dont le CRAN défend ardemment le principe.
Le Collectif DOM s’étonne que des journalistes - même manipulés par le CRAN et ses “amis” - prennent la responsabilité de donner systématiquement de l’importance aux gesticulations d’un groupuscule raciste et tentent de faire croire à l’opinion que le CRAN, qui n’exprime que l’opinion d’une poignée de jeunes ambitieux sans scrupules, serait représentatif d’une prétendue “communauté noire” qui n’existe pas et dont l’Outre-mer, attaché aux valeurs de la République, rejette catégoriquement et unanimement le principe.

Claude Ribbe,
Président du Collectifdom

Membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme


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