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Le créole. Débat : oui, allégations mensongères : non
lundi 2 avril 2012
Dans les colonnes de certains journaux, plusieurs auteurs de lettres ouvertes ont, bien plus que suggéré : prétendu que c’était pour des raisons de profit matériel que j’étais partisan de la valorisation de la langue créole de la Réunion et l’un des participants à la discussion sur son écriture qui s’est ouverte récemment.
Il me faut préciser qu’autant j’accepte un véritable débat sur le créole réunionnais et sur son écriture, autant il m’est insupportable que l’on m’accuse de vénalité. De telles affirmations sont à la fois gratuites et relevant de la calomnie. En tant que responsable d’une association, je ne me suis, par exemple, jamais fait rembourser les frais de carburant occasionnés par les déplacements liés à mes activités. J’ai participé à de nombreuses réunions, j’ai été chargé d’un certain nombre de travaux. En compensation, je n’ai jamais demandé, ni reçu, quelle que compensation financière ou matérielle que ce soit ! Pourtant, il n’y aurait eu là-dedans rien d’illégal.
Ce qui me motive profondément, c’est la défense de la langue maternelle de la majorité des Réunionnais, et cela bien évidemment dans le cadre d’un bilinguisme harmonieux créole-français devant bénéficier à l’ensemble des Réunionnais.
Ils sont décidément bien à plaindre ceux qui n’imaginent pas que l’on puisse agir autrement que pour des raisons intéressées.
Axel Gauvin
Président de l’Office de la Langue Créole de La Réunion