Le Grenelle de l’environnement

6 septembre 2007

Le Président de la République a eu la bonne idée de mettre autour d’une table des associations environnementalistes, des syndicalistes, des patrons, des élus et des membres du gouvernement pour faire des propositions allant dans le sens d’une société plus écologique.
Écouter ce qu’ont à dire les écologistes, faire rentrer les problématiques environnementales dans le débat public est, certes, un premier pas qu’il faut saluer ; mais, prendre des mesures radicales pour sauver la planète doit bien être l’objectif final.
Pour ce faire, le gouvernement va-t-il s’opposer aux lobbies qui le soutiennent ? Osera-t-il programmer la sortie progressive du nucléaire ? Osera-t-il proposer un moratoire pour la culture des O.G.M. en plein champ ? Osera-t-il interdire la construction de nouvelles autoroutes ? Osera-t-il suspendre la construction d’incinérateurs ? Enfin, osera-t-il taxer les plus gros pollueurs ?
Le Gouvernement ne pourrait-il pas, dans un premier temps, comme un signe de bonne volonté, simplement faire appliquer les lois nationales et directives européennes déjà votées : sur les eaux usées, sur la gestion des déchets, sur les oiseaux migrateurs...?
Les Verts ne pensent pas que le Super Ministre Borloo leur ait “piqué leur fonds de commerce” car le Grenelle de l’environnement s’inscrit toujours dans le système productiviste, incompatible avec ce que l’on appelle un développement soutenable. Seule l’écologie politique est capable d’entreprendre les changements qui s’imposent, au-delà d’une simple gestion du système libéral.
Grenelle de rupture ou Grenelle de dupes ? Les Verts répondront à cette question à l’aune des politiques environnementale, économique et sociale mises en place par Nicolas Sarkozy.

Marie-Cécile Seigle-Vatte
Elue Les Verts Saint-Denis

Energies renouvelables

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus