
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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25 août 2006
Notre ministre de l’économie et des finances, Thierry Breton, actuellement en vacances, a déclaré qu’en France tout va bien : l’économie, la croissance, la consommation etc... Le logement est donc un problème qu’il connaît mal où qu’il feint de ne pas connaître. En tout cas, en ce début de rentrée politique, c’est donc l’occasion d’attirer particulièrement son attention sur ce sujet.
On n’arrête pas de dire que "La Réunion doit construire 10.000 logements sociaux par an" . Une phrase qui revient comme un leitmotiv depuis plusieurs années par des politiques, des syndicalistes, des bailleurs sociaux, des associations et d’autres voix encore. Mais si le dire est facile, le faire est une autre paire de manches. En effet, ce ne sont pas avec les bonnes intentions, les belles paroles ou les déclarations médiatiques, style : "l’État s’engage ambitieusement en faveur du logement" qu’on pourra satisfaire les 28.000 demandes des Réunionnais en attente dans les tiroirs des bailleurs sociaux et des mairies de l’île depuis des années. D’autant que, dans ce domaine, les retards constatés, loin de se réduire, se creusent un peu plus chaque jour compte tenu du poids de la population qui n’arrête pas d’augmenter, des contraintes urbaines et environnementales mais aussi à cause du peu de revenu des ménages lié au chômage et à la précarité.
Il existe bel et bien une carence de l’État due à un désengagement financier préoccupant et inacceptable. Préoccupant parce que la situation s’aggrave (un million d’habitants d’ici quelques années) ; inacceptable parce que le logement est quelque chose de fondamental dans la vie.
Ne parle-t-on pas à ce sujet de “droit au logement” ? Dans les politiques dites “d’insertion”, le logement est aussi important sinon plus important que l’emploi ! Car comment peut-on raisonnablement s’insérer dans la société si on n’a pas de toit pour se loger ? Comment pouvons nous accepter, qu’au XXI ème siècle, des gens puissent encore être à la rue et dormir sous des ponts ? C’est inadmissible. Cela me révolte et m’indigne.
Nous tirons une certaine fierté de pouvoir aller sur la lune, de voyager dans l’espace, de disposer des plus hautes technologies, de pouvoir fabriquer des armes sophistiquées qui, le plus souvent, ne servent qu’à tuer des femmes, des enfants, des civils innocents au prétexte fallacieux d’éliminer des "terroristes" et ce, aux yeux et à la barbe d’une communauté internationale impuissante avec des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui se couchent devant la politique impérialiste de l’Amérique.
Mais pour en revenir à notre sujet, il semblerait donc que des entreprises ne répondent plus aux appels d’offres lancés par les bailleurs sociaux et les collectivités, préférant répondre aux appels d’offres de logements standing plus rentable grâce à la loi de défiscalisation. Ce n’est pas normal que des lois sensées favoriser les DOM de part leurs spécificités, pénalisent ainsi la construction de logements sociaux ! Si c’est le cas, nous demandons à nos élus, notamment à nos parlementaires, d’intervenir auprès de leurs assemblées respectives pour corriger les effets pervers de cette loi.
La signature d’une convention entre le Département et l’Etat d’un programme d’intérêt général (PIG) est une bonne chose, mais nous estimons que c’est complètement insuffisant ! Il est donc urgent de prendre le taureau par les cornes et d’agir rapidement. D’autre part, la nécessité de construire des logements sociaux en nombre suffisants n’exonère pas les décideurs de mener une politique permettant aux locataires réunionnais de devenir propriétaire de leur logement.
C’est pourquoi nous demandons à Nassimah Dindar de mettre à l’ordre du jour d’une assemblée permanente du Conseil Général un grand débat sur le logement dès la rentrée de septembre en y conviant tous les acteurs concernés.
Pour le CLE
Jean-Pierre TECHER
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