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25 avril 2006
Le baril de pétrole n’a jamais été aussi cher de toute l’Histoire, dépassant ce mois d’avril 2006 des niveaux record à Londres et à New York. Essence, gaz, billets d’avions : les conséquences vont être lourdes pour le portefeuille des consommateurs... et celui des contribuables.
En terme absolu, le pétrole n’a jamais été aussi cher de toute l’Histoire. Il a battu un double record il y a 2 semaines. À Londres, le baril de Brent - la référence européenne - a touché 72,04 dollars, du jamais vu depuis le début de sa cotation en juin 1988. Et à New York, le baril de brut a pulvérisé les 70,85 dollars atteints en séance le 30 août dernier, après le passage du cyclone Katrina sur le Golfe du Mexique, pour s’afficher à 70,90 dollars. Ajoutons que la crise autour du programme nucléaire de l’Iran, qui fournit 5% de la production mondiale d’or noir, rend les marchés très spéculatifs. Or ces niveaux records, et durables, vont être lourds de conséquences pour le portefeuille des consommateurs... et celui des contribuables.
Déjà visible à la pompe, le prix de l’essence est le premier touché. D’après l’observatoire des prix du carburants, créé en septembre dernier, le litre de sans-plomb oscillait entre 1,25 et 1,35 euro (prix métropole). Le ministre de l’Économie, Thierry Breton, a écarté toute baisse de la Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) pour n’évoquer qu’une possible nouvelle table ronde des patrons des groupes pétroliers, dont les profits heurtent toujours davantage l’opinion en ces périodes. De la précédente réunion, annoncée en grande pompe en septembre dernier, n’était sorti que l’engagement de Total à étaler sur 3 semaines toute hausse rapide des prix et à les baisser, en cas contraire, en 3 jours. Lourdement impactés, les transporteurs routiers avaient obtenu en septembre dernier le passage en urgence au Parlement d’un mécanisme d’indexation des prix du transport routier sur l’augmentation du gazole. En revanche, le gouvernement ne pourra plus calmer de nouvelles revendications des professionnels avec la promesse de redistribuer d’éventuels surplus des recettes fiscales : il n’y en a pas eu en 2005 !
Seconde hausse prévisible pour les consommateurs : le gaz, dont le prix est directement lié à celui du pétrole. Et un nouveau bras de fer en perspective entre le gouvernement et Gaz de France, qui n’a toujours pas obtenu l’intégralité des compensations promises lors des précédentes flambées. Au 1er novembre dernier, le prix du gaz avait augmenté de 12%. Le montant précis de la hausse du 1er avril n’est toujours pas officiellement connu. Les prix actuels du brut devrait impacter la prochaine hausse, prévue au 1er juillet.
Les billets d’avion vont également coûter bientôt plus cher puisque la plupart des compagnies aériennes - à l’exception de certaines compagnies low cost - y répercutent systématiquement la hausse du kérosène. British Airways, la 3ème compagnie aérienne d’Europe, a d’ailleurs augmenté de 5 livres anglaises la surcharge carburant sur ses vols long-courriers. Lancée en 2004, la surcharge kérosène a déjà connu 3 hausses en 2004 et 3 hausses en 2005 chez Air France. Si bien qu’elle est aujourd’hui de 44 euros pour un vol long courrier, 12 euros pour un moyen courrier et 8 euros pour un vol intérieur. Même si, expliquait-on chez Air France, "rien n’est prévu pour l’instant", nul doute qu’une nouvelle augmentation interviendra avant l’été. Elle devrait être, comme pour les 6 précédents mouvements, aux alentours d’1 euro par trajet - à multiplier par 2 pour un aller-retour - sur un vol intérieur, de 2 euros pour un moyen courrier et autour de 6 euros pour un long-courrier. Autant de coûts supplémentaires qui risquent de pénaliser la consommation, et donc, la croissance...
Noor Olivier Bassand,
président de l’ORGECO
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