
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
1er septembre 2003
Non pas le "bon Samaritain" : l’adjectif "bon" a été ajouté par la suite ; mais : un certain Samaritain, un Samaritain quelconque. Dans le texte en latin : "Samaritanus quidam".
Celui qui raconte son histoire, pour le donner en exemple, n’a jamais voulu en faire un être exceptionnel, un individu hors du commun ; bien au contraire, il le présente sous les traits d’un homme tout à fait ordinaire, dont la seule caractéristique est d’être originaire de la province de Samarie, en Palestine. Or, les Samaritains à l’époque n’avaient pas bonne réputation auprès des autres habitants du pays : souvent considérés par les Juifs comme des étrangers, ils étaient critiqués voire haïs, sinon méprisés ; un peu comme chez nous il n’y a pas si longtemps, les immigrés venus "de dehors" et, pour prendre un seul exemple, ceux qu’on appelait et qu’on appelle encore les "Comores".
L’histoire est si belle et si riche d’enseignements, d’une actualité si brûlante qu’elle vaut la peine d’être racontée intégralement, sans en omettre un seul détail. Et c’est pour votre plaisir que je l’ai cueillie pour vous dans l’Évangile de Luc :
Et voici qu’un légiste [1] se leva et dit à Jésus, pour le mettre à l’épreuve :
-Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? [2]
Jésus alors lui demanda :
-Dans la Loi [3] qu’est-ce que tu lis ?
L’autre répondit
-Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée (on pourrait dire autrement : et de toute ton intelligence), et ton prochain comme toi-même.
-Tu as bien répondu !, lui dit Jésus, eh bien, fais-le et tu auras la vie.
Mais l’autre qui voulait se justifier, reprit :
-Et qui est mon prochain ?
Alors Jésus, comme à son habitude, lui raconte une histoire, une parabole :
-Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho [4] , et il tombe sur des bandits qui, après l’avoir dépouillé et roué de coups, le laissent à moitié mort sur le bord de la route. Passe alors par hasard un prêtre ; il voit l’homme et prend l’autre côté du chemin (en créole, on dit : il "borde"). Puis un lévite [5] ; ui aussi voit l’homme étendu et il fait de même, il prend ses distances. Arrive enfin une troisième personne : c’est un Samaritain, en voyage. Il le voit, il est saisi de pitié, il s’approche, panse ses plaies en y versant de l’huile et du vin [6]. Puis il le charge sur sa monture, le conduit dans une auberge et prend soin de lui. Le lendemain, il sort ses deux pièces d’argent et les remet à l’aubergiste en disant : "Soigne-le ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai à mon retour".
Au terme de sa parabole, Jésus pose alors cette question au légiste :
-À ton avis, lequel de ces trois hommes a été proche de l’homme dépouillé, roué de coups, abandonné par les bandits ?
Avec sa redoutable dialectique, Jésus retourne la question qu’on lui avait posée : on lui avait demandé : qui est mon prochain ? ; lui, il demande : qui s’est montré le prochain de l’homme qui a été attaqué ?
La vraie question, la question cruciale.
À laquelle aujourd’hui aucun chrétien - il faudrait tout de suite ajouter : aucun homme, aucun être humain - ne peut échapper.
En l’année 2003, quel est celui, quelle est celle qui est réellement proche de ces trois milliards d’hommes, de femmes, qui n’ont pas dix francs par jour pour vivre ?
Le légiste a logiquement répondu : C’est celui qui s’est montré bon, généreux envers lui.
Il ne reste plus à Jésus qu’à lui dire : Va, et toi aussi fais de même.
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