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6 octobre 2006
Un de nos lecteurs assidus nous a fait remarquer très justement que nous avions omis de célébrer la disparition de ce grand écrivain que fut Alain Fournier. L’emploi du verbe être au passé semble incongru, tant son œuvre nous parle encore aujourd’hui.
Il nous a envoyé ce courrier que nous présentons et qui représente pour chacun, et en particulier beaucoup d’entre nous, un hommage mérité...
Note de la Rédaction
Actuellement dans les classes de 4ème et de 3èmedes collèges de l’île, on étudie le livre d’Alain Fournier “Le Grand Meaulnes”.
Henri-Alban Fournier (Alain Fournier est demi-pseudonyme) est né le 3 octobre 1886 à la chapelle d’Angiblou (Cher). Il a été tué aux Epasges, le 22 septembre 1914. Sa sœur Isabelle, à qui est dédié ce roman, après la mort de son mari Jacques Rivière, en 1925, publia l’abondante correspondance des deux amis ; ensuite sur son frère, les “Lettres du Petit B” et les lettres d’Alain Fournier à sa famille, puis ses souvenirs sur son frère, “Image d’Alain Fournier”.
Depuis l’apparition de ce livre en 1925, il y a eu plusieurs rééditions. C’est devenu un classique.
C’est André Billy, dans le journal “Paris Midi”, qui explique le mieux “Le Grand Meaulnes” : Ce livre est toute grâce, toute fraîcheur, toute jeunesse. Ah ! comme il faut être encore près de ses dix-huit ans pour avoir la plume si tendre et si légère ! Mais aussi, quelle précoce maturité de style, quelle perfection d’expression ! Et quel adorable paysage sentimental avec ses ombres et ses lumières qui jouent de page en page, à mesure que l’horizon s’élargit !.
Le 3 octobre 2006, Alain Fournier aurait eu 120 ans d’existence.
Sa vie a été écourtée ce 22 septembre 1914, à l’âge de 28 ans. Aurait-il pensé un seul instant qu’un siècle plus tard, son livre “Le Grand Meaulnes” serait toujours d’actualité ?
À l’occasion du centenaire de sa mort, on peut lire dans le journal “Le Monde”, du 22 septembre 1964, ce qui suit (voici quelques larges extraits) :
"... Un musée est né dans le décor du Grand Meaulnes, là où s’écoulèrent, selon l’expression d’école même d’Epineuil-le-Fleuriel, sur la route de Vallon-en-Sully.
On le doit à la ténacité de l’instituteur Lullier ? qui fut aidé par sa femme ainsi que par une institutrice honoraire, Melle Vennat, et fut largement appuyé par les dirigeants de l’amicale laïque. Monsieur Fournier père se mit courageusement à l’ouvrage, et il parvint à reconstituer le cadre où vécut et rêva un garçonnet qui, quelques années plus tard, allait connaître la gloire littéraire...
L’escalier gravi, on se trouve dans le vestibule qui dessert l’étage. On a disposé là une bascule trouvée dans l’un des greniers : Alain Fournier aimait s’y asseoir pour lire et méditer. Le long d’un mur, une vieille table d’écolier avec six places et casiers à couvercle fait face au pupitre du père de l’écrivain qui, par la plume de son fils, est passé à la postérité sous le nom de Monsieur Seurel. Sur le mur même, une bibliothèque complète retrace la vie de l’écrivain...
Dans la mansarde où couchait Alain, celui-ci avait souvent manifesté le désir de dormir dans une autre pièce, mais, intransigeant, Monsieur Fournier avait refusé, laissant son fils dans un monde de poutres qui ne fut pas sans frapper la vagabonde imagination du futur romancier. Dans la petite mansarde parcimonieusement éclairée, l’instituteur Lullier et ses élèves ont placé la vieille mappemonde de Monsieur Fournier, le père d’Alain, et, dans un cadre, les pages du registre matricule où figure le nom du jeune élève. Au mur, une ancienne peinture et quelques photos, dont une de l’école prise par Alain.
Ce musée attire, depuis son ouverture, de nombreux visiteurs, français, étrangers. Il est bien fréquenté..."
Il serait bien que des élèves d’un des collèges de l’île puissent se rendre à l’école d’Epineuil, à Bourges, pour visiter ce musée.
Marc Kichenapanaïdou
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