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2 avril 2008
Le bouddhisme s’enracine tout entier dans l’expérience vécue du Bouddha historique, Shakyamuni, encore appelé Gautama. Cet homme, qui a vécu il y a environ 25 siècles en Inde, est à l’origine d’un très vaste mouvement religieux à vocation universelle, qui, tout en ne cessant d’évoluer et de se diversifier, s’est solidement implanté en Asie méridionale, centrale et orientale, finissant même par se répondre en Occident dans la seconde moitié du 20ème siècle. Son message prend appui sur les “quatre vérités saintes” que l’Éveillé a dégagées après des années de recherche, de voyage et de réflexion :
1- toute existence est douleur, souffrance ;
2- cette souffrance prend son origine dans le désir, “la soif” ;
3- on peut sortir de cette spirale en suivant la voie ;
4- la voie est essentiellement méditation, Zen.
En 1950, la Chine envahit l’Est du Tibet, qui est le dernier grand royaume asiatique à être touché par le bouddhisme. Le pays bénéficie alors de toutes les formes d’enseignement développées jusqu’alors. S’y combinent l’enseignement monacal du Vinaya issu du bouddhisme ancien, le Mah-y-na indien (“grand véhicule”), et le Vajray-na ou tantrisme.
C’est depuis le règne de Songtsen Gampo (569-650) que le bouddhisme apparaît au Tibet. Tous les dalaï-lamas, jusqu’au quatorzième, actuellement en exercice, Tenzin Gyatso, ont permis la transmission et la perpétuation de l’expérience unique, mais philosophie accessible à tous, du Bouddha. En 1959, il fut obligé de se réfugier en Inde, suivi de près de cent mille Tibétains.
Depuis, la répression n’a cessé de s’abattre sur le Tibet et ses institutions religieuses. La situation reste dramatique, comme l’attestent les récents événements, et les appels à “la non-violence” du Dalaï-Lama restent vains, sans une sensibilisation de toute la communauté internationale.
Concernant l’actualité du bouddhisme aujourd’hui, je cite la présentation de Vincent Bardet qu’il fit à l’occasion de la parution “La pratique du Zen” (éd. Albin Michel, 1981, spiritualités vivantes) de Taïsen Deshimaru, maître Zen, qui a introduit le bouddhisme en France, dès 1967 : « Quelle est notre vie ? Nous n’avons plus le temps de vivre. La machine nous emprisonne plus qu’elle nous libère. Ni les famines, ni les guerres d’extermination n’ont disparu de la surface du globe. Nous combattons l’inquiétude de notre condition à coups de tranquillisants et de télévision anesthésiante. Le confort de notre niche environnementale débilite nos corps, tandis que le stress urbain surexcite nos nerfs. Le progrès tient lieu de religion, et l’argent de sacrement. Le souci nous ronge et l’angoisse nous lamine. La nuit nous dormons mal. Le jour, nous sommes mal éveillés. Nous pensons à des riens. Nous pensons trop. Nous n’arrêtons pas de penser... Nous n’avons même plus le temps de souffler. D’ailleurs, l’air que nous respirons commence à être toxique, l’eau que nous buvons polluée, la terre que nous habitons surpeuplée et saccagée. Nous acquérons le sentiment de la survie dans l’instant sous la menace conjuguée de l’étouffement des formes de vie sur la planète et de l’autodestruction atomique. Et voici que l’énergie vient à nous manquer, non seulement celle, bien visible, qui provient du bois, du charbon, du pétrole, mais aussi une forme plus subtile d’énergie : le ressort pour faire face à la situation. Et quelle situation ! Un douloureux voyage entre la naissance et la mort, un éclair de conscience, fulguration brève, comme l’étincelle jaillie du silex, ou l’astre surgi de la nuit... Pourquoi sommes-nous sur cette terre. Nous avons perdu nos origines. Nous ne nous connaissons plus. Nous sommes une espèce qui dépérit parce qu’elle n’a pas son plein de lumière, d’énergie, de silence, de vide... Comment devenir vraiment vivants ? ».
L’indifférence et la méconnaissance ne doivent pas ne pas alerter l’ensemble des Réunionnais à l’extinction programmée d’un trésor spirituel mondial.
En conclusion, écoutons René Char : « Combien durera ce manque de l’homme mourant au centre de la création parce que la création l’a congédié ? » (“Fureur et mystère”, le poème pulvérisé).
Radjah Véloupoulé, Conseiller régional
Membre du Cercle Philosophique Réunionnais
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