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10 février 2006
Personne n’a rien à gagner à tout mélanger. Certains pays comme les USA, Israël ou l’Arabie saoudite entretiennent une tradition “totalisante” avec leur propre histoire. Ils sont marqués par des impératifs idéologiques particulièrement prégnants. Les États totalitaires excluent pour leur part tout écart idéologique quelles que soient les circonstances. Leur puissance normative fixe ce que, selon elle, chacun doit savoir ou croire de ce qu’a été le passé.
Dans les pays de tradition démocratique, la connaissance du passé est l’objet du travail difficile qui doit être mené à bien par les spécialistes de l’Histoire. Leur effort vise à construire une science qui puisse instruire notre jugement. Leur objet d’étude, c’est le passé, mais ils n’en ont pas plus d’accès direct à l’examen que n’importe qui d’autre. Il s’en suit le long travail en forme d’enquête qu’ils doivent mener à bien. Bonjour la poussière, les vieux parchemins, les éléments de preuve et les données indirectes qui peuvent éclairer. Un tel labeur ne s’improvise pas. Cependant, les députés se réclament à juste titre d’un devoir de mémoire et de jugement dont ils s’estiment investis par la confiance politique de leurs électeurs. Certains d’entre eux dérapent. Ils tendent parfois à glisser de leur devoir politique et moral à un abus en substitution au travail irremplaçable des historiens eux-mêmes, à l’origine de lois controversées.
Nous soutiendrons ici qu’il s’agit là d’une confusion regrettable au détriment de deux impératifs également respectables. Par exemple, ce n’est pas la seule traite, liée au commerce triangulaire en spoliation de l’Afrique et des Africains, qui est condamnable. Ce qui est condamnable et crime contre l’humanité, c’est l’esclavage en lui-même. La transformation d’un être humain en propriété d’un autre, son assimilation à un objet, sa marchandisation doivent être condamnés par la loi, elle-même pensée en fonction des travaux des historiens. Ce que cela signifie, c’est que la loi n’a pas à juger de l’Histoire mais qu’elle a par contre tout à fait intérêt à en tirer les enseignements. Elle doit dire, en effet, que l’esclavage est depuis qu’on le pratique un crime contre l’humanité.
Dans certains cas, la colonisation a permis de mettre fin à des pratiques esclavagistes résiduelles. Dans d’autres, elle est essentiellement oubliée. Cela ne change rien à son essence spoliatrice et impériale foncière. Il faut se rappeler que Jules César conquit et colonisa la Gaule. Il massacra peut-être en cette occasion la moitié de ses habitants. Ce ne fut certes pas au bénéfice des Gaulois. Plus tard vint la France où on ne pense plus guère à ces événements et où, il est vrai, plus de la moitié des habitants descendent en tout ou partie de migrants arrivés au 20ème siècle sans lien particulier aux Gallo-romains.
L’histoire est jalonnée d’évènements destructeurs et meurtriers. Aucun n’est éligible en lui-même au rang de crime contre l’humanité. Chacun doit être pensé au regard de son principe afin d’établir l’éventualité de la nécessité d’une loi. La prostitution forcée est assimilable à l’esclavage dont le trafic d’organe est une aggravation ; pensés ainsi, ces deux phénomènes sont déjà des crimes contre l’humanité.
Ce qui compte c’est que l’esprit de la loi ne soit pas trahi. Il doit engendrer une pratique agressive des appareils de l’État dans l’exigence qu’ils ne se trompent pas de cible. Le combat doit être sans merci à l’encontre des esclavagistes contemporains. Il doit aussi s’accompagner de compassion en faveur des victimes et préserver la liberté de chacun dans ses choix de vie.
Il faut laisser leur liberté aux historiens et légiférer les principes généraux à bon droit. Il faut surtout les mettre en application !
François Esquer,
porte-parole du MGER Écologie sociale
Les Alternatifs Rouges et Verts,
Ile de La Réunion
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