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30 avril 2016, par
Bien sûr les populations ont toujours échangé des biens et des services sur toute la planète depuis la nuit des temps.
Mais nous parlons ici de la « mondialisation néolibérale » qui ne tombe pas du ciel !
Elle n’a rien à voir avec l’évolution économique scientifique ou technologique. Il s’agit d’un projet politique qui organise la contre-attaque efficace de la classe dominante, face aux conquêtes sociales du XXe siècle : New Deal aux États-Unis en 1933, Front populaire en France en 1936, régimes d’économie mixte en Europe de l’ouest de 1944 à 1948, mouvements de décolonisation et de libérations nationales et acquis sociaux des années 1960 et 1970.
Il faut savoir que les accords de Bretton Woods signés à la fin de la guerre, avaient pour but de réguler l’économie au profit des peuples et contrôler la spéculation à l’origine des crises financières et des guerres… Mais le 15 aout 1971 le Président Richard Nixon déchire les accords de Bretton Woods et restaure la dérégulation monétaire, et financière. Il inaugure ainsi la mondialisation néolibérale du moins disant social appelée aussi : « révolution conservatrice anglo-saxonne ».
Ce projet néolibéral va se généraliser au début des années 1980. Son but essentiel est la suppression discrète et progressive de la souveraineté des États Nations, le baron de Rothschild déclarait « le niveau qui doit disparaître, c’est l’Etat Nation ». Autrement dit le seul niveau où s’exprime encore un peu la démocratie et qui peut résister efficacement aux appétits des transnationales. L’état Nation a même le pouvoir, comme il l’a souvent déjà fait, de nationaliser les pôles clés de notre économie et les soumettre à un contrôle social, si les peuples le souhaitent. Ces entreprises seraient alors propriétés des citoyens, comme l’étaient nos autoroutes (mais il n’y avait pas de contrôle social !). Cette idée d’autogestion met en cause la survie même de la classe dominante. On comprend alors pourquoi le FMI, la commission Européenne & Co, font pression pour éloigner la démocratie de ces centres de décision… Sans réaction de notre part, la destruction de l’Etat Nation, signera la destruction de la démocratie et de la politique. En effet ! La destruction de l’Etat Nation est le moyen le plus efficace pour interdire toute possibilité de débats politiques de fond qui pourraient contrevenir aux intérêts des classes dominantes. En fait cette mondialisation néolibérale repose sur trois piliers.
Le premier est le libre-échange. Il ne met pas simplement des produits en concurrence, mais des systèmes sociaux, rendant à terme intenables ceux qui ont concédé des acquis substantiels dans les décennies d’après-guerre.
Le deuxième pilier est la libéralisation financière. C’est le libre-échange appliqué à l’argent, permettant aux flux financiers et monétaires de spéculer massivement et immédiatement à l’échelle du globe, sans restriction. La production mondiale est alors réorganisée en privilégiant les sociétés sans protection sociale et à bas salaires (délocalisation particulièrement). La délocalisation de la gauloise en Pologne, les jeans au Cambodge, etc. Les États sont menacés de voir leur dette publique et leur économie productive déstabilisées s’ils n’exécutent pas docilement les principes cardinaux du néolibéralisme : (Privatisations et casse sociale).
Troisième pilier : les traités internationaux et les institutions multilatérales ad hoc. Ils sont les gardiens de l’ordre néolibéral mondial, tenant ce dernier hors de portée de toute pression démocratique. Le chef d’œuvre de ce dispositif est l’Union européenne.
L’agencement de ces trois piliers vise à permettre l’activité la plus libre possible pour les firmes multinationales. Celles-ci, possédées par les classes dominantes, sont le vecteur fondamental de la captation du profit.
Or, aucun parti politique ne fait cette analyse et n’en tire les conséquences qui s’imposent. D’où le blocage politique permanent observé particulièrement en Europe, curieusement interprété comme « l’impuissance politique ». Ce sont pourtant « les politiques », PS en tête, suivi de peu par la droite, qui ont imposé ce système à la France. » Il est donc urgent de retrouver notre souveraineté nationale, de renouer avec la justice sociale, établir de règles gagnant/ gagnant dans les échanges inter nationaux fondé sur le codéveloppement en un mot : démondialiser.
Source : article de Jacques Nikonoff : « Oui démondialisons »
Didier Le Strat
(PARDEM Parti de la démondialisation)
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