
Désaccord entre les canniers et les usiniers, toujours pas de date pour la récolte
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20 avril 2006
Pour agir, tous ceux qui souhaitent le changement doivent résister à la pression d’un raisonnement, arguant qu’il est devenu tout bonnement impossible, toutes les issues étant bouchées, toutes les places occupées par les mêmes hommes politiques mus, à droite comme à gauche, par la même soif du gain ou du pouvoir. En soufflant sur les braises de la conviction du “tous pareils”, des éditorialistes peuvent penser avoir trouvé un filon leur assurant un lectorat conquis. Si ça marche, pourquoi s’en tenir aux hommes politiques et ne pas étendre le “tous pareils” aux catastrophes ? Pour un peu, toutes s’équivaudraient : Three Mile Island (1979) = Tchernobyl (1986) = la Hague (1996) = Tokaïmura (1999) = la falaise de la route du littoral (2006).
Ce raisonnement, quand il fait son bonhomme de chemin, conduit tout droit à l’inaction et au désengagement. Il se nourrit d’un postulat bien simple : tant que le “parfait” n’est pas atteint, inutile de s’intéresser au “mieux qu’avant”, la moindre réforme étant alors jugée non seulement inutile mais coupable d’entretenir celui qui y croit dans l’illusion d’une amélioration.
Les réflexions à gauche n’échappaient pas à une telle idéologie quand elles jugeaient inutile, par exemple, de chercher à améliorer le sort des travailleurs tant que le mode de production capitaliste n’aurait pas été renversé... Ainsi, tous les effets positifs attendus d’une politique sociale sur la vie des gens pouvaient être balayés d’un revers de manche au nom de l’attente du grand soir. Suivant ce raisonnement, on en vient donc à se méfier de toutes réformes en ce qu’elles rendent le rapport de force moins perceptible et donc le renforcent.
Or, la négociation devient la contrainte du changement, dès qu’on ne peut plus le penser comme un tremblement de terre révolutionnaire et prolétarien. Il faut donc savoir négocier. Ce qui suppose que les programmes politiques ne soient pas eux-mêmes des données fixes et irrévocables. Ils sont d’ailleurs, l’actualité vient de le montrer, d’un emploi risqué. Quand un élu s’acharne à les tenir coûte que coûte, on lui reproche de ne pas savoir déroger à sa ligne de conduite. Quand il ne les tient pas jusqu’au bout, on lui reproche de faire fi de ses engagements. Les programmes semblent donc bien dangereux au point qu’il paraisse plus prudent de s’en tenir comme Ségolène Royal à animer un blog.
On aurait pourtant tort de ne donner aux programmes qu’une fonction décorative et d’en faire en quelque sorte les habits du dimanche des candidats aux élections. Certes, ce qui fait la différence à une élection présidentielle (quelle que soit la présidence), ce sont les candidats eux-mêmes (puisque ce que souhaitent les électeurs c’est avant tout que leur élu puisse prendre les bonnes décisions en temps réel). Mais pour autant, les programmes n’ont pas perdu toute utilité. Ils peuvent articuler le rêve et la préparation à l’action en proposant l’inventaire des petites actions concrètes qui vont peser contre la lourdeur de la reproduction sociale. Permettre, par exemple, aux meilleurs élèves de chaque lycée d’accéder, s’ils le souhaitent, aux premières années des classes préparatoires des grandes écoles, est une mesure concrète et limitée contre la concentration sociale et géographique des élites. Ce sont de telles mesures concrètes et limitées qui, mises bout à bout, devraient constituer la trame de programmes pragmatiques.
Pascal Duret
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