
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
10 juilletSept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
8 septembre 2006
Je profite de l’effervescence de la fin des vacances scolaires et des effets d’annonce concernant l’aide généreusement apportée aux élèves handicapés pour lancer un appel auprès des services médico-sociaux du Rectorat en faveur d’une catégorie d’élèves ne figurant pas dans le palmarès des bonnes actions et résolutions propres à toutes les Rentrées. À vous qui avez à coeur d’accueillir dans de bonnes conditions les enfants handicapés de notre département, je rappelle que 2.300 élèves, répartis dans les classes dont vous avez la charge, auront à faire face à une rentrée semée d’embûches. Il s’agit des enfants-bègues qui ne correspondent pas exactement aux trois secteurs habituellement définis : mental, moteur ou sensoriel. La principale raison est que l’étiologie de leur trouble recouvre à la fois plusieurs de ces domaines. Ayant du mal à les classer, on a trop souvent tendance à les oublier, d’autant plus facilement qu’ils sont capables d’inventer les stratégies les plus ingénieuses pour cacher leur infirmité (mutisme, fausse timidité, repli sur soi, révolte, refus de participer à la classe, préférant passer pour un mauvais élève plutôt que d’être pris en flagrant délit de bégaiement, jusqu’au refus d’être interrogé, prétextant ne pas avoir appris). Leur attitude est parfaitement excusable si on pense à la situation dans laquelle les place un environnement où le contact oral immédiat prédomine. Offrir une parole difficilement recevable et le plus souvent sujette à la moquerie, à des oreilles devenues inattentives, le tout doublé d’une frustration quasi permanente, entraîne inévitablement chez nos jeunes sujets une série de traumatismes négativement décisifs pour leur avenir si l’on ne s’en préoccupe pas en temps utile.
Pour nous, bègues, le fait de parler constitue déjà en soi une véritable épreuve. Cela devient une véritable torture quand il s’agit de s’exprimer sur un sujet précis et dans un laps de temps imposé, devant le public le plus critique qui soit, je veux parler des camarades de classe et ce, en s’adressant au censeur malgré lui qu’est le maître.
Face à une telle souffrance, le vieil enseignant bègue que je suis ne peut que rappeler à mes jeunes collègues et parents les trois priorités qui ont régi ma carrière d’enseignant :
1) Repérer au plus vite les enfants ayant des difficultés à s’exprimer dans un contexte où la timidité et la réserve n’ont pas lieu d’intervenir.
2) Adapter immédiatement à ce type d’élèves une méthode d’interrogation spécifique permettant de les inclure au travail collectif et d’éviter toute situation humiliante.
3) Diriger l’élève, si cela n’a pas déjà été fait, vers un orthophoniste formé à ce type de handicap.
J’ai une totale confiance en mes collègues que ce rappel ne laisserait pas insensibles. Pour les autres, ceux ne disposant pas suffisamment d’informations en la matière, je me tiens à leur disposition et à celle de leur école, pour leur faire part de mon expérience d’élève et d’enseignant bègue, soumis aux péripéties d’un parcours socioprofessionnel obligé, accordant à l’oral la place privilégiée que lui octroie le vingt et unième siècle.
François Esteve
S’adresser à : [email protected]
Sept prix Nobel d’économie ont appelé à mettre en place un impôt minimum sur les patrimoines des plus riches. Parmi les signataires de cette (…)
Le Parti communiste Chinois (PCC) est né le 23 juillet 1921, à Shanghai, dans la partie colonisée par la France. Le 1er octobre 1949, Mao proclame (…)
Mézami, si mi di azot La Rényon i repoz dsi in volkan, zot va dir amwin, kan mi di sa, dizon mwin la pa di arien. Si mi di demoune lé pa kontan, (…)
En 2019, les émissions de gaz à effet de serre générées sur place à La Réunion, que ce soit par les activités économiques ou les logements et (…)
Mézami, médam zé méssyé,néna dé shoz mi yèm bien dann la tradissyon kréol ;Sé bann kozman i marke la solidarité dann noute sossyété. Zot i koné lo (…)
Les catastrophes climatiques pourraient coûter jusqu’à 5% du PIB de la zone euro d’ici 2030, selon la Banque Centrale Européenne, qui pour (…)
La conférence historique sur le financement du développement à Séville s’est conclue avec un sentiment renouvelé de détermination et un accent mis (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
L’État proposerait une transition sur 15 à 20 ans avec, in fine, une consultation sur un ou plusieurs modèles, selon un participant au discours (…)