
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Tribune Libre – 8 mars 2025 - Journée Internationale des Droits des Femmes
10 mars, par
Alors que La Réunion se relève du passage du cyclone Garance, je tiens d’abord à saluer le courage et la résilience de toutes les femmes qui, dans l’ombre ou en première ligne, ont contribué à gérer cette crise. Celles qui ont assuré la sécurité de leurs proches, celles qui ont maintenu le lien social, celles qui, dans les services publics, les associations ou les entreprises, ont œuvré pour que l’île retrouve rapidement une vie normale. Ce cyclone nous rappelle une chose essentielle : dans les moments difficiles, les femmes sont toujours là, fortes et engagées.
Mais au-delà des crises, leur place doit être pleinement reconnue, notamment en politique, où elles restent encore trop souvent reléguées à l’arrière-plan.
La parité ne suffit pas
Oui, nous avons des lois qui imposent la parité. Oui, nous voyons plus de femmes sur les listes électorales. Mais derrière ces chiffres, la réalité est plus cruelle : combien d’entre nous sont réellement aux commandes ? Combien ont la possibilité de porter des décisions stratégiques, de gérer des budgets, de peser sur les grands choix ? Trop souvent, nous sommes cantonnées aux sujets dits « féminins » : le social, la santé, l’éducation.
Pourtant, les femmes sont tout aussi compétentes pour diriger un budget, parler d’économie, de développement ou d’aménagement du territoire.
Le patriarcat en politique ne s’exprime pas seulement par l’exclusion des femmes, mais aussi par les mécanismes qui limitent leur ascension. Nous sommes présentes, mais pas toujours écoutées. Nous sommes élues, mais pas toujours décisionnaires. Nous sommes visibles, mais encore trop souvent isolées.
Les violences sexistes, un tabou persistant
À La Réunion comme ailleurs, les femmes en politique sont plus exposées aux violences sexistes et sexuelles. Trop nombreuses sont celles qui, une fois élues, subissent des pressions, des remarques déplacées, des intimidations. Les réseaux sociaux sont devenus un défouloir où les femmes politiques sont attaquées non pas pour leurs idées, mais pour leur physique, leur âge, leur vie privée.
Et pourtant, ces violences sont rarement dénoncées. Pourquoi ? Parce que le poids du patriarcat pèse encore. Parce que parler, c’est risquer d’être perçue comme faible ou de se voir fermer des portes. Parce que la solidarité politique masculine est encore trop forte et protège souvent les agresseurs.
Changer la politique pour changer la société
Nous devons aller au-delà des symboles et des discours. La politique doit être un levier pour transformer la société, et cela commence par une remise en question des pratiques sexistes au sein même des institutions.
Nous avons besoin d’un engagement réel contre le sexisme politique :
L’égalité ne se décrète pas, elle se construit. Et pour cela, nous devons refuser de jouer selon les règles d’un système qui nous a trop longtemps exclues.
À toutes les femmes qui hésitent à se lancer en politique, je veux dire : Osez !
Nous avons besoin de vous. Plus nous serons nombreuses, plus nous ferons bouger les lignes. Et nous ne demandons pas de privilèges, seulement ce qui nous est dû : le droit d’exercer pleinement notre rôle, sans entrave, sans plafond de verre, sans patriarcat pour nous dicter notre place.
Le 8 mars n’est pas une célébration. C’est un rappel de notre détermination. Et cette lutte, il nous faut la mener jusqu’au bout…FAMN DOBOUT, NOU TIEMBO NOU LARG PA !
Firose GADOR
Elue municipal du Port
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