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4 novembre 2019, par
Compte-tenu des nouvelles et révolutionnaires données scientifiques, notamment génétiques et épigénétiques, qui renouvellent la pensée des chercheurs scientifiques et du personnel politique sur le développement du bébé d’Homme, deux questions se poseront avec acuité : Comment promouvoir autrement la santé ? Comment éduquer nos enfants autrement qu’en inoculant dans leur cerveau le « virus » de la compétition ? En désignant le cerveau qui « métaboliserait » le contexte de cette compétition, il serait plus juste de dire « au sein de l’ensemble des cellules de l’organisme et de sa physiologie » par le prisme de l’épigénétique qui influence de l’extérieur (l’environnement) l’expression des gènes pour le meilleur comme pour le pire, [1].
Cette dernière vision de l’influence de l’environnement sur l’expression du génome et ses conséquences tant sur la santé (et les maladies mentales et physiques) que sur l’éducation est déduite du dernier N° 105 de la Revue « Pour La Science », [2]. Cette nouvelle évocation entraînera, sans nul doute, des réformes dans notre discernement sur ce qui fait santé et éducation, double tendon d’Achille de nos sociétés modernes. Ces sociétés, expression d’une civilisation occidentale qui se mondialise, se sont construites dans la continuité de l’exploitation de l’homme par l’homme au détriment de ceux qui auront vécu, déjà, des inégalités affectives et développementales dès la naissance. Ainsi, risque-t-il de se créer, chez eux, un contexte qui aura réduit l’expression biologique, psychologique et socioculturelle de leur être dès sa conception induisant une superstructure organique inhibée sujette à des physiopathologies. Voir : https://www.temoignages.re/chroniques/di-sak-na-pou-di/la-revolution-epigenetique-des-la-vie-fœtale,89060
Ainsi pouvons-nous affirmer que les inégalités émotionnelles et affectives générant toutes sortes d’inhibitions sont perçues dès la naissance et peut être même in utéro. Les travaux des primatologues ont depuis une dizaine d’années attiré l’attention sur l’innéité du sens moral que nous partagerions avec les grands singes. Nous en arrivons à rechercher ce qui nous différencie avec eux, voir d’Alain Prochiantz « Singe toi-même », mai 2019. Dès que le bébé ouvre les yeux, il sait très vite quelles personnes de son entourage lui accordent un passeport positif pour vivre et lesquelles présentent des ambivalences concernant sa propre existence.
Il semble que les responsables politiques jusqu’au plus haut niveau de l’État aient perçu (enfin !) cette réalité qui apparaît de nos jours incontournable et qui modifie notre propre conscience. Socrate qui prônait la connaissance de nous-même aurait de quoi se réjouir. Le programme « Les 1000 premiers jours de la petite enfance » intégrera-t-il cette nouvelle réalité qui conditionne épigénétiquement les inégalités sociales dès la conception de l’enfant ?
Le savoir validé scientifiquement, « fiable », sur les besoins des enfants, a atteint un tel niveau de pertinence que nous pouvons envisager la mise en place d’activités de sensibilisation destinées aux jeunes parents pour les faire profiter de ce savoir. Cette approche prendrait la forme de groupes de parents reliés par des réseaux sociaux et en relation directe une fois par mois. Ces regroupements fourniraient un espace d’échanges et de réflexions qui réduirait considérablement l’arbitraire du conseil, tout en jouant le rôle d’alternative à la tendance à l’isolement. Chaque parent pourrait accéder à des lieux d’informations, d’échanges, de débats, de concertations portant sur le développement des enfants. Le savoir fiable, synthétisé sous la forme de fiches, serait transmis par internet. Les groupes de parole permettraient de faire du lien entre savoirs écrits et savoirs intuitifs des parents, compte-tenu de celui émanant de l’enfant lui-même lorsque de nouveaux regards se portent sur lui.
Ces alternatives devraient porter leurs fruits dans la promotion d’une nouvelle éducation et nouvelle santé plus incarnée qui feraient des enfants gais, joyeux, heureux de vivre…
Frédéric PAULUS, CEVOI
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