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26 novembre 2008
Maintenant que les passions sont apaisées, il me semble utile de revenir sur la « crise des transporteurs », deux semaines après son issue, pour en tirer les leçons.
En peu de temps, l’économie de notre île a été amenée au bord de l’asphyxie. Quelques jours de barrages routiers ont suffi pour vider les rayons des commerces et les cuves des stations-service. Quelques jours supplémentaires auraient provoqué l’interruption de la production électrique et quelques heures de plus auraient sans doute conduit à l’affrontement entre Réunionnais et à l’anarchie.
Premier enseignement de cette crise : l’incompréhension et le déficit de dialogue peuvent coûter très cher. Laisser les problèmes en suspens ne fait que reculer l’échéance de la crise. En l’occurrence, les difficultés des transporteurs réunionnais étaient connues depuis de longues années, tout comme leur cause première : l’incapacité des grandes entreprises à respecter les petites, qu’elles font travailler. Ces difficultés ont été exacerbées par la flambée des prix des carburants des derniers mois, mais aucune décision n’a pu être prise pour les atténuer. Il est dommage qu’une intervention du préfet ait été nécessaire pour rappeler l’existence d’une loi imposant la répercussion des hausses du prix du carburant dans les contrats entre donneurs d’ordre et transporteurs. L’équilibre de notre tissu économique est fragile. Dans les transports, mais aussi le BTP ou la grande distribution, quelques grandes entreprises occupent des positions dominantes, qui doivent également leur conférer un devoir “moral” envers les TPE réunionnaises.
Notre système démocratique fonctionne mal. La démocratie, ce n’est pas seulement renouveler à intervalles réguliers nos représentants élus. C’est aussi accorder une écoute aux revendications, dialoguer pour définir les valeurs et les priorités de la société.
A l’image de la grogne montante des entreprises de terrassement, premières touchées par la crise du BTP qui s’annonce, le risque de radicalisation des discours et des actes est réel. Les slogans mobilisateurs (“partagez le gâteau”), mais faisant abstraction des priorités et nécessités collectives, se généraliseront. Si nous ne parvenons pas à instaurer un vrai dialogue, les situations de blocage se multiplieront.
Second enseignement : il nous faut instaurer une meilleure gouvernance de crise. Dans l’enchaînement très rapide des événements et des déclarations, la réflexion rationnelle a cédé face aux passions. Les efforts de pédagogie et d’explication ont été couverts par le bruit médiatique. Il est vrai que le partage souvent peu lisible des compétences entre les collectivités et l’Etat, tout comme l’empilement des décrets, lois et règlements, entretiennent cette confusion et rendent toujours plus difficile le dénouement des conflits. Surtout quand ces derniers touchent à l’économie, domaine complexe. Nous estimons que l’institution judiciaire doit prendre toute sa place dans la régulation de la vie économique. Le glaive, qui illustre la fonction pénale, n’est pas le seul symbole de la Justice. La balance, symbole de l’équité, est son autre emblème. En période de crise, la Justice doit nous aider à déterminer les responsabilités, à rappeler à chacun ses droits et ses devoirs.
La Réunion peine à prendre la dimension des changements très rapides de son environnement. Les marges de manœuvres budgétaires sont dérisoires, les caisses de la puissance publique sont vides. Le temps de la facilité est derrière nous, même si la société de consommation en entretient le leurre. Les revendications sont appelées à s’additionner. Mais les exigences de chacun trouveront leur limite dans l’exigence collective. Nous devons prendre conscience de cette réalité nouvelle, qui s’imposera rapidement à mesure que les effets de la crise globale toucheront notre île.
Eric Magamootoo,
président de la CCI Réunion
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