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8 mars 2006
La mise en demeure à l’adresse du Hamas est devenu un “must” de la diplomatie internationale. Depuis sa victoire électorale fin janvier, on ne cesse de lui adresser cette injonction : "Ou bien vous reconnaissez Israël, ou bien on vous coupe les vivres". Passe encore que l’État d’Israël se prête à cet exercice, mais que dire de cette “communauté internationale” censée faire appliquer ses propres décisions ? A-t-on oublié que les résolutions onusiennes exigent certes la reconnaissance d’Israël, mais aussi l’évacuation des territoires occupés ? La loi internationale est-elle subitement devenue unijambiste ? L’injonction dirimante adressée à l’occupé, et à lui seul, n’est-elle pas un épisode supplémentaire dans l’application erratique du droit international au Moyen-Orient ?
C’est une bizarrerie qui n’a aucun précédent historique. Il n’est jamais venu à l’esprit de personne de demander au général de Gaulle, en 1940-44, de reconnaître le 3ème Reich. Chacun sait, pourtant, qu’il s’agit d’une règle juridiquement valide, et toujours vérifiée dans l’Histoire : la paix avec l’occupant n’est possible qu’à l’instant où cesse l’occupation. Mais dans le cas palestinien, tout se passe comme si l’on inversait la charge de la preuve : c’est à l’occupé de faire la démonstration qu’il ne nourrit aucune hostilité à l’égard de l’occupant. Que demande-t-on à Israël en échange ? Rien. Sous occupation militaire étrangère depuis 1967, le peuple palestinien est invité à rendre les armes, à cesser toute résistance, à se plier à la loi du plus fort. Pourquoi le ferait-il ?
Absurdité pour absurdité, l’attitude dominante accrédite l’idée que les Palestiniens sont intrinsèquement coupables : coupables d’avoir mal voté, coupables de résister à l’occupation, coupables d’exister en tant que peuple exigeant la reconnaissance de ses droits. Sait-on seulement quels germes de haine l’arrogance israélienne et la lâcheté occidentale risquent de répandre dans une population où 1 enfant sur 2 vit en dessous du seuil de pauvreté ? Lors d’une récente réunion du cabinet israélien, un ministre a déclenché l’hilarité de ses collègues en disant qu’il ne fallait pas affamer les Palestiniens, mais seulement les “faire maigrir”. On croyait que le principal ressort de l’humour juif était l’autodérision : se serait-on trompé ?
Le plus dramatique est qu’il y aura encore, demain, de belles âmes qui n’auront pas de mots assez poignants pour dénoncer l’horreur du terrorisme. On entonnera, de nouveau, l’hymne à la civilisation menacée par ces nouveaux barbares, véritables maniaques de la ceinture d’explosifs... En oubliant que depuis le 25 janvier, aucun attentat n’a été perpétré, tandis que 10 Palestiniens ont été abattus en Palestine par l’armée d’occupation israélienne. Des assassinats à répétition, comme pour pousser le Hamas à la faute, alors que ce dernier a prorogé la trêve des attentats appliquée depuis 10 mois. Alors qu’il a réitéré son refus de reconnaître l’occupant, mais aussi sa proposition de trêve de longue durée en échange de l’évacuation des territoires occupés depuis 1967.
Lors de sa rencontre avec les Russes, à Moscou, le principal responsable du Hamas leur a demandé "quel Israël" il devait reconnaître. Il les a mis au défi de le dessiner sur une carte. L’Israël d’avant 1967 ? Mais où est-il ? 450.000 colons juifs sont installés dans les territoires occupés et Jérusalem, “capitale éternelle d’Israël”, est annexée depuis 1980. Il n’y a eu aucun attentat-suicide avant 1980 : le premier a été perpétré en 1994. Mais l’occupation, la colonisation et la répression israéliennes, elles, n’ont pas attendu les attentats-suicides : c’est le lot quotidien des territoires palestiniens depuis 40 ans. On demande au Hamas de reconnaître Israël. Soit. Encore faut-il que ce dernier ne soit pas parfaitement méconnaissable.
Bruno Guigue
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