
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
16 juin 2011
La campagne pour la Présidentielle est lancée. Les sondages fleurissent. Tant pour dire que Aubry talonne désormais Hollande pour les primaires du PS que pour souligner que Sarkozy regagne des points, comme Fillon. C’est aussi la chasse aux petites phrases, comme celle de Chirac appelant à voter Hollande.
Et comme toujours, les candidats à l’élection ou les candidats à la candidature s’intéressent à l’Outre-mer. Ils l’ont toujours fait. Avant d’être élu, au moins. Après… ce n’a pas toujours été le cas, loin de là.
Ainsi, après Mélenchon et Bayrou, c’est Hulot qui se lance à la conquête des voix ultramarines. Homme du petit écran, il a choisi un message vidéo de 2 minutes qu’il a mis en ligne sur son site.
Dans le message adressé aux écologistes d’outre-mer, il dit regretter « de n’avoir pu quitter la métropole au cours de la campagne pour la primaire en raison de sa trop courte durée ». Dont acte.
Le langage employé vis-à-vis de l’Outre-mer est toujours le même et emprunte systématiquement la voix du cœur. On a eu droit à toutes les déclarations possibles. Hulot, même politicien novice, n’a pas failli à la « tradition », il rappelle aux ultramarins « combien il connaît et aime leurs terres ». Il affirme « entretenir un lien affectif particulier avec ces territoires ». Et ce « bonjour aux ultramarins du fond du cœur », comment l’analyser ? Hulot n’a pas fait dans la dentelle et la modération : « les ultramarins sont omniprésents dans sa tête et dans son cœur ».
Cette manière d’aborder l’Outre-mer est franchement agaçante. Quel(le) que soit le candidat ou la candidate, pourquoi faut-il encore et toujours que le premier message soit un message d’affection ?
Hulot ou Bayrou, comme Chirac et Sarkozy avant eux, avaient eu ce même comportement. Assez proche de celui d’un adulte vis-à-vis d’un enfant. Cette approche est très révélatrice de l’état d’esprit de celles et ceux qui prononcent ces “mots d’amour”. Des mots d’amour qui sont des gifles encore plus percutantes que si l’on nous avait traités — comme on l’a déjà fait, d’ailleurs — d’assistés.
De toute façon, ces déclarations puisent leurs racines dans cette vision étriquée et ringarde d’un État fort protégeant des îles ou petits territoires. Le mot « petit » étant ici employé à dessein.
Comme tout politicien, Hulot passe un coup de brosse à reluire en saluant « la capacité d’innovation de ces territoires en matière environnementale ». Il s’engage, s’il remporte la primaire, à aller à la rencontre des écologistes d’Outre-mer pour construire avec eux un programme répondant à leurs attentes. Il ne nous dit d’ailleurs pas s’il a pensé à la compensation carbone de ce voyage !
Justement, ces primaires… tous les partis — ou presque — y songent ou y travaillent. Et c’est là où la démarche devient complètement surréaliste. Que cherchent ces partis en ouvrant la consultation à d’autres électeurs que leurs adhérents ?
Ne peut-on pas y voir un refus pour un parti de prendre ses responsabilités en choisissant lui-même l’homme ou la femme qui lui paraît être le plus ou la plus à même d’être à la tête d’un pays ? C’est une façon de “faire la cour” aux électeurs qui ne fait que cacher le plus important : la femme ou l’homme, l’être humain, serait ainsi plus important que le projet ?
Et la réponse est peut-être là : c’est parce que les partis, le PS comme les Verts, Écologie, etc. n’ont pas réellement de projet qu’ils s’essayent à la primaire généralisée.
Sandrine Manon
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)