Les Présidentielles

4 août 2006

À l’heure où je vous écris ces quelques lignes, une probable candidature de Nicolas Hulot n’est pas à exclure. En tout cas c’est ce qu’annonce la presse.

Une énième me direz-vous. Depuis ces derniers temps, les annonces fleurissent et certains se tâtent, se proposent, se disent disponibles, en tout cas kom di Kréol : Fier kom Artaban, zot y tap si zot lestomac et idi moin osi moin lé kapab...

Pourquoi pas car nous sommes en démocratie. Mais là ou le bât blesse, c’est que nous autres Réunionnais, pour qui et pourquoi allons nous voter ? N’avons-nous pas nos propres problèmes et doit-on et peut-on calquer une situation métropolitaine sur celle de La Réunion ?

Alors, à ce jour, nous pouvons comptabiliser la multitude des probables et futurs candidats : du côté socialiste : Madame Royal, messieurs Strauss Khan, Fabius, Lang, Jospin... ce qui fait déjà 5 candidats. À droite : Sarkozy, De Villepin, Chirac... soit 3 candidats potentiels. À rajouter : Le Pen, De Villiers... 2 autres. Plus José Bové, un candidat du PCF, + un du MRG + un de l’UDF + un de la LCR, nous sommes à un total provisoire de 15 candidats.

Nous ne sommes pas encore au bout de nos peines car il y en aura d’autres. Auront-ils les signatures nécessaires ? C’est un autre sujet !

Face à cette multitude de candidats, que devons-nous faire ? Je crois qu’au moment voulu nous devons les questionner et les obliger, à prendre publiquement position sur nos propres doléances, à s’engager à faire avancer la cause de La Réunion dans l’ensemble français et européen, à appliquer les textes et lois votés par le Parlement. Dernier en date : l’application du texte ayant trait à l’observatoire des prix par exemple...

Bref, les amener à danser sur notre propre musique. C’est possible et nous devons le faire pour La Réunion.

Claude
Saint-Benoît


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