
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
8 avril, par
Avec cette nouvelle législature, les membres de la délégation française du groupe S&D sont déterminés à continuer d’agir en faveur des RUP. Nous n’oublions pas que les 5 millions de citoyens européens qui les composent, sont une richesse pour l’Union européenne. Leur situation géographique est un atout majeur et stratégique ; quant à leur biodiversité, une source précieuse qu’il nous faut préserver. Par Nora Mebarek, co-Présidente de la délégation et vice-Présidente de la commission du développement régional
Malheureusement, les RUP sont confrontés à de grandes difficultés : leur éloignement géographique du continent européen (plus de 7000 km dans leur majorité), leur insularité, leur fragilité face au dérèglement climatique accéléré, la vétusté des infrastructures, la vie chère et les inégalités, les difficultés sociales et une pression migratoire démultipliée.
C’est pourquoi nous réaffirmons nos priorités pour ces Régions notamment en renforçant l’application de l’article 349 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne).
Tout d’abord, nous voulons que les services de la Commission européenne adoptent un « réflexe RUP » dans tous les domaines de compétence de l’UE, prenant ainsi en compte leurs spécificités.
L’agriculture ultramarine doit être protégée et soutenue. Compte-tenu de la sous-budgétisation chronique et des besoins réels des RUP, nous nous battons pour une augmentation du budget du POSEI pour l’après 2027, notamment pour favoriser la diversification des productions locales et de renforcement de l’autonomie alimentaire des RUP.
Les filières agricoles traditionnelles doivent aussi être défendues lors des négociations commerciales menées par la Commission européenne et pour que les produits sensibles des RUP soient exclus des accords commerciaux, comme l’ont été les sucres spéciaux dans les accords UE-Vietnam et UE-Mercosur par exemple. Lorsqu’une telle protection ne sera pas possible, nous exigerons la mise en place de clauses de sauvegarde véritablement efficaces, tout en demandant à la Commission de mieux mesurer l’impact cumulé des concessions commerciales accordées par l’UE sur les économies des RUP.
Quant à la pêche ultramarine, elle est un secteur clé pour l’économie alimentaire locale et nécessite également un soutien communautaire renforcé. C’est pourquoi, dans le cadre des discussions budgétaires européennes pour l’après 2027, nous proposerons la création d’un POSEI Pêche pour apporter un soutien durable et ciblé à cette filière, notamment grâce au financement du renouvellement et de la modernisation des flottes de pêche artisanale des RUP.
Lors de ces discussions budgétaires, nous voulons obtenir la poursuite et l’amplification des mesures d’accès privilégié aux fonds européens structurels et d’investissement (FESI) dont bénéficient les RUP. L’enjeu est de permettre la rénovation des des infrastructures publiques et privées, indispensable au dynamisme économique et social de ces Régions. Nous souhaitons, en soutien aux politiques nationales, que le logement soit aussi pris en compte dans l’amélioration de la vie quotidienne des ultramarins qui n’échappent pas, comme le reste des européens, à cette crise.
Par ailleurs, l’urgence et les calamités climatiques frappent durement les RUP. En complément de ce que permettent déjà les instruments traditionnels de la politique de cohésion, notamment les récentes mesures RESTORE, il est essentiel de proposer la création d’une capacité budgétaire permanente de gestion de crise, pour apporter un soutien d’urgence après le passage d’une catastrophe naturelle. Pour reconstruire en mieux, nous proposerons que l’adaptation au changement climatique devienne une nouvelle priorité de financement des FESI post-2027.
Soutenir les RUP, c’est aussi tenir compte de leur sécurité et donc leur donner les moyens de lutter contre tous les trafics qui déstabilisent les populations, aggravent les difficultés sociales et économiques de ces Régions comme la lutte contre les pillages de masse des ressources naturelles océaniques ou encore celle concernant les migrations organisées par des réseaux criminels. L’UE doit en tenir compte en adaptant le Fonds « Asile, migration et intégration » et en renforçant le soutien aux États membres concernés, face aux pressions disproportionnées que subissent certains de ces territoires comme Mayotte.
L’ensemble de ces priorités ne sont évidemment pas exhaustives mais sont indispensables aux populations de ces Régions dans leur vie quotidienne. Un adage dit que lorsque nous sommes loin des yeux, nous sommes loin du cœur.
Il est important de démontrer à nos concitoyens européens ultramarins, qu’ils ne sont pas des citoyens de seconde zone, abandonnés aux difficultés. Pour y parvenir, gardons en tête cette citation de Lionel Jospin : « il n’y a pas un Outre-mer mais des Outre-mers ».
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