Les vertus de l’universel

8 janvier 2004

L’aristocrate, le responsable politique et le chef d’entreprise, comme le simple citoyen, se posent quelquefois la question : "Quelle décision dois-je prendre ?" ou, "Quel jugement porter sur telle ou telle attitude ?"
Les personnes les plus sincères, les plus honnêtes, les plus sérieuses, ont quelquefois du mal à se faire une philosophie de la vie qui guiderait leurs choix. Dieu est une bonne référence, mais nous n’avons malheureusement pas tous le même et, surtout, ses messages de sagesse ont été écrits il y a fort longtemps, dans un monde très différent.
C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, nous manquons souvent de points de repère. Une seule chose n’a pas changé : le fait que nous résidons tous sur la même planète.
Autrefois, cela n’avait pas beaucoup d’importance, il y avait de la place pour tout le monde sur ce disque que l’on crut longtemps infini. Aujourd’hui, nous savons que la Terre est ronde et que nous sommes tous sur le même bateau. Aujourd’hui, nous savons presque tout sur les vertus, les qualités et les défauts de cet immense navire. Nous savons que certaines attitudes peuvent pourrir notre Terre.
Notre bateau ne coulera pas, certes, il en a vu d’autres. Mais si nous continuons à le négliger, si nous continuons de détruire la fragile couche protectrice qui sert d’abri à la vie, alors, il faut craindre le pire pour l’avenir de l’espèce humaine.
Hier, nous avons dévoré tous les dodos et toutes les tortues. Aujourd’hui, nous tuons les petits oiseaux de notre île et nous remercions d’autres terres lointaines de nous envoyer la nourriture dont nous manquons. Mais demain ?
Puisque nous savons que la Terre n’est pas infinie, il serait peut-être temps de commencer à cultiver notre propre jardin.
Regardons de loin la Terre tout entière, alors, nous comprendrons mieux la valeur universelle des décisions que nous devons prendre.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus