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11 janvier 2013
Que dirait Jésus si on lui demandait de se prononcer sur un projet de loi autorisant le mariage civil de deux personnes homosexuelles ? Il dirait sans doute : ’’« rendez à César ce qui est à César »,’’ refusant de s’immiscer dans le gouvernement des affaires publiques, et renvoyant les édiles à leurs responsabilités.
Aujourd’hui, au nom de quoi les chrétiens imposeraient-ils leur vision à la République ? Nous ne sommes plus au temps de chrétienté, quand le Roi prétendait gouverner guidé par Dieu. (N’était-ce pas d’ailleurs plutôt le Roi qui prétendait guider Dieu ?)
La République votera le mariage ’’« pour tous » comme’’ elle a voté la libéralisation de la contraception, la dépénalisation de l’avortement ou le PACS... en dépit de l’opposition officielle de l’Église. Les lois ne font-elles pas d’ailleurs que s’aligner sur l’évolution des mœurs ? Le PACS fut bien nécessaire en son temps, à l’époque des ravages du SIDA, pour éviter qu’un membre du couple, qui avait accompagné avec amour son compagnon, ne se retrouve ’’« sur le sable »’’ après sa mort.
Mais l’Évangile a encore autre chose à nous dire. Ce qui peut éclairer le plus les chrétiens, ce sont les rencontres de Jésus. Elles sont souvent surprenantes, et parfois d’autant plus fortes et belles qu’elles sont improbables, comme par exemple ce dialogue amoureux et si profondément spirituel avec la samaritaine, la schismatique aux cinq maris.
Que ferait Jésus s’il rencontrait un couple d’homosexuels vivant ensemble et désirant se marier ? Sans nul doute il les accueillerait, il les regarderait avec amour et jusqu’au fond de leur âme. Il les écouterait. Puis il leur soufflerait peut-être quelque exigence, comme avec le jeune-homme riche. Mais il n’imposerait rien. Il ne dirait pas des mots de la Loi mais des mots d’un appel à mieux aimer. Jésus ne fait pas de leçons de morale. Tout Dieu qu’il est, il ne définit jamais une vérité immuable comme osent le faire certains catholiques (autant intégristes que progressistes). Il invite simplement (simplement ???) à le suivre et nous laisse entendre que la Vérité qui est Vie ne se dévoile que peu à peu à ceux qui suivent le Chemin. Quel chemin ? Lui-même !
Qui serions-nous pour émettre un jugement moral ou normatif ? Les homosexuels existent, ils sont là en face de nous et cela suffit. Que certains aient besoin de se sentir encore plus reconnus et avec les mêmes droits et devoirs que les hétéros dans le mariage civil, qui pourrait s’en étonner ?
L’Église se défend sans cesse d’être homophobe. Certes. Mais que fait-elle pour accueillir vraiment les couples homosexuels qui sont profondément chrétiens, engagés dans l’Église et envers les plus pauvres, et unis par un amour profond ?
Pourquoi, sous prétexte qu’ils sont homosexuels, l’Église refuserait-elle une prière et une bénédiction à deux personnes qui s’aiment et qui veulent engager leur avenir ensemble ? Pourquoi ne les aiderait-elle pas à rester fidèles et chrétiens dans leur vie de couple ? Heureusement des groupes ouvrent des voies mais que font les paroisses ?
Tout est à inventer dans ce domaine.
Reste la question des enfants. Elle est une profonde souffrance pour nombre de couples d’hommes ou de femmes. Mais que peut bien nous indiquer l’Évangile en la matière ? Je ne sais... La question de la parentalité est grave. Car il ne s’agit plus de la liberté de deux adultes, mais d’engager un enfant dans une aventure. Certes, toute naissance est une aventure, et les couples hétéros n’y engagent pas toujours leurs enfants pour le meilleur ! Mais quand on sait combien la quête des origines peut être douloureuse et combien les enfants à parents multiples peuvent être déstabilisés, on hésite. Il me semble que la loi est sage de se limiter à l’adoption, car il s’agit là d’une vie qui existe déjà et qui est privée d’amour. Un couple homo peut apporter cet amour, sans rajouter à l’enfant le poids des origines, puisqu’il a déjà ce handicap.
Monique Hébrard
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