Lettre ouverte à deux gendarmes de La Montagne

20 mars 2003

Messieurs les gendarmes,
Lors de l’inauguration de la "Fête des zambrosades" le samedi 8 mars 2003 dans un quartier des hauts de Saint-Denis, les habitants ont cru que vous étiez venus accueillir M. le député-maire et faire régner l’ordre. Mais ce jour-là, nous nous étions trompés sur votre présence.
Dès l’arrivée du principal organisateur de la fête, vous n’avez rien trouvé de plus judicieux que de lui demander d’un ton très antipathique de vous suivre comme un "vulgaire criminel", avec comme chef d’accusation : sans permis de conduire. Sa voiture était garée sur un parking à proximité de son domicile, soit à 30 mètres, il n’était pas au volant. L’organisateur se trouvait sur le plateau Noir où se déroulait la fête, lors de son interpellation par ces deux gendarmes.
C’est indéniable, vous êtes la risée de toute la population ! Ce qui est regrettable, c’est que ce pauvre homme est le seul à se mobiliser pour le quartier, il s’était démené des semaines durant pour tout mettre en œuvre afin de réussir cette fête de quartier, et au moment de recevoir tous les honneurs qui lui sont dus, vous êtes venus l’embarquer comme un "vulgaire criminel".
Le plus ridicule dans cette histoire est que, lors de l’arrivée du député-maire, aucun représentant des forces de gendarmerie n’était présent.
Peut-être aviez-vous honte de ce geste stupide et mesquin ou aviez-vous, enfin, trouvé mieux à faire ?


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