Lettre ouverte à M. le directeur de La Poste

1er septembre 2004

À La Poste, depuis l’application de la loi de 1990 sur la séparation de La Poste et de France Télécom - entraînant une privatisation rampante et inavouée -, nous constatons un certain nombre de dysfonctionnements :

- non application des règles existantes ;

- personnel en moins, sur tous les postes clé où il faut impérativement deux personnes ;

- la caisse : réception des fonds ;

- la vérification contradictoire.

Tout ceci est mis de côté au profit du bénéfice et de la rentabilité. Des soupçons individuels planent sur les caissiers, le personnel et certains chefs d’établissement.
Nous l’avons signalé au travers de l’exemple du chef d’établissement de La Petite Ile. Ces faits continuent néanmoins et la même chose se reproduit à La Ravine des Cabris, où la disparition d’une somme très importante a été constatée (plus de 210 mille euros).
Un agent de ce bureau a été emmené et menotté, placé en garde à vue, ramené à son domicile, toujours menotté !!! Cet agent a repris son service et se retrouve à l’agence de La Ligne des Bambous, seul à nouveau.
Où est la sécurité ? Où est notre protection quand il y a problème ? Là est la question. À moins que ce soit la rentabilité - avec un effectif restreint - qui prime ?
L’avenir des postiers et postières serait-il d’être menottés et mis en garde à vue pour pallier les manquements aux règles de sécurité et aux dysfonctionnement du service ?

Le secrétaire départemental de la CGTR-PTT,
Harry Delannay


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