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8 octobre 2020, par
Emmanuel Macron, plutôt droite, parfois gauche, toujours anti-écolo… Voici la vérité sur l’écologisme de Macron à travers ses interventions sur le sujet.
Jusqu’à présent les soi-disant impératifs de l’économie l’emportent sur les nécessités écologiques. Le projet de loi Macron ne fait pas exception. L’article 28 proposait de confier au gouvernement le pouvoir de décider lui-même par ordonnance « des projets publics et privés ayant des incidences sur l’environnement ». Qu’avons-nous vu ? Rien.
Voici les positions d’Emmanuel Macron en matière d’écologie quand il était encore ministre de François Hollande. Pro-nucléaire : « Le réchauffement climatique est d’une actualité pressante. Grâce à utilisation de l’énergie nucléaire, la France est parmi les pays les plus décarbonés des pays développés. » Confiance absolue à la croissance : « La France dispose de grande marges de progression dans le domaine de l’efficacité énergétique, c’est l’objet de la loi sur la transition énergétique et la croissance verte ainsi que 4 des 9 solutions industrielles qui composent la Nouvelle France Industrielle. » Mythe du progrès technique in(dé)fini : « Le moteur de la transition, c’est l’innovation industrielle autant que l’innovation des business model. Toutes ces innovations (ndlr : non précisées) impliquent des créations d’entreprises et des emplois. Les start-up ont une bannière, la French Tech. Et un objectif : inventer l’économie française de demain qui sera nécessairement positive. » Perpétuation du mode de vie actuel : « Devons-nous réduire nos déplacements ? Non, au contraire ! Il faut imaginer des véhicules individuels plus sobres, comme les véhicules électriques. »
Déception à la lecture du programme de Macron. Sur les 6 chantiers, éducation, travail, économie, sécurité, démocratie et international, rien d’explicitement environnementaliste alors que l’urgence écologique est un fait scientifiquement avéré. Croire qu’un « nouveau modèle de croissance » peut réconcilier « transition écologique, industrie du futur et agriculture de demain » est le fourre-tout habituel des promesses vagues.
Il n’a jamais été question d’écologie mercredi soir pendant les 2h30 du débat d’entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. La faute des deux animateurs qui se sont cantonnés aux traditionnelles questions générales types « emploi » ou « terrorisme ». La faute d’une candidate de l’extrême-droite dont on connaît la répulsion vis-à-vis des questions écologiques. La faute de Macron qui avait su attirer des personnalités de l’écologie politique.
La présence d’un lobbyiste pro-chasse lors la réunion sur la chasse à l’Élysée le lundi 27 août 2018 a fait comprendre à Nicolas Hulot les limites de ce qu’il pouvait entreprendre à son poste de ministre. Il a cru pouvoir être utile à l’écologie. Mais l’incompréhension fondamentale de Macron sur l’évolution d’une société engagée dans une démarche suicidaire collective devient flagrante.
Nicolas Hulot a démissionné fin août de son poste de ministre de l’écologie. Il avait essayé de faire bouger les lignes en rentrant au gouvernement. Il savait pourtant que sa force était à l’extérieur, parce qu’il pouvait mobiliser l’opinion, parce qu’il pouvait dialoguer avec les politiques et les mettre face à leurs contradictions. Il a eu l’espoir que sa présence pouvait faire bouger la situation, pas simplement symboliquement. Il a constaté au bout de 14 mois que sa volonté d’imposer une écologie de rupture au système dominant se heurtait à des résistances trop fortes.
Écoutons la réponse d’un vieux sage qui, à la question du MONDE (Le président français Emmanuel Macron s’est engagé à agir en faveur de l’environnement. Peut-il réussir ?), répondait ainsi : « Non. Il n’est pas différent des autres. Les problèmes engendrés par le changement climatique et la pollution exigent de déployer des mesures extrêmement coûteuses à court terme mais dont les effets ne se mesureront pas avant des décennies. Aucun homme politique ou parti ne remportera une élection avec un tel programme. C’est la limite de la démocratie, qui a échoué à traiter le problème environnemental – même si elle reste le meilleur régime que nous connaissions… Mais les politiques peuvent bien faire ce qu’ils veulent : les contraintes naturelles détermineront notre futur, pas eux. » (Lire LE MONDE du 3 décembre 2018, Dennis Meadows : « La démocratie a échoué à traiter le problème environnemental »).
Pour savoir si Emmanuel Macron est un « Champion de la Terre », les Décodeurs du MONDE ont établi un bilan écologique globalement négatif : Objectifs climatiques : une trajectoire inquiétante ; Energie, confiance renouvelée au nucléaire ; Doute sur le chiffre de 500 000 rénovations énergétiques des bâtiments annuelles promises par le gouvernement ; Refus d’entreprendre une action ambitieuse contre l’huile de palme ; Glyphosate, qui a gagné un sursis jusqu’au moins 2020 ; Aval à une réglementation européenne plutôt laxiste sur les perturbateurs endocriniens ; Quasi-suppression des aides au maintien en bio ; Peu de progrès sur la biodiversité et la condition animale ; Soutien affiché à plusieurs grands projets d’infrastructures ; Des gâteries pour le lobby des chasseurs ; Des mesures sur les déchets remis à plus tard ; Allégement de la fiscalité écologique sur les carburants…
La transition écologique, un des 4 thèmes du grand débat national, est déjà sans avenir. Les anti-écolos s’agitent : le syndicat agricole FNSEA a demandé que l’on revienne sur l’interdiction du glyphosate, tout comme la CGT voudrait un « moratoire » sur la fermeture des centrales à charbon. Dans sa lettre, Emmanuel Macron ne se montre guère précis, il ne parle même pas de la taxe carbone. Sur les problématiques de transport, de chauffage ou d’alimentation, le chef de l’État évoque des solutions locales sans autre précision. Sur la biodiversité, il livre une phrase cryptée car le débat est cadré dans son aspect le plus technocratique.
Le 25 avril, il aura fallu attendre 40 minutes de discours avant qu’Emmanuel Macron n’aborde la question de l’urgence écologique. Et le Grand Débat National se traduit par… une nouvelle consultation. Une convention citoyenne, avec 150 membres tirés au sort, aurait l’impossible tâche de définir les mesures permettant de traiter de l’urgence climatique ! Macron a également annoncé la création d’un Conseil de défense écologique… alors qu’il a lui-même créé, il y a quelques mois, un Haut Conseil pour le Climat, dont il n’y a rien à attendre.
L’Assemblée nationale a refusé une taxation de l’aérien le vendredi 14 juin. La Loi d’orientation des mobilités (LOM) se vide encore plus de sa substance. Le kérosène bénéficie d’une exonération de la taxe de consommation sur les produits énergétiques alors que les automobilistes sont taxés sur le carburant.
Le 80 km/h sur les routes voulu par le 1er ministre Édouard Philippe était une limitation de notre démesure, le président Emmanuel Macron ne veut pas du 110 km/h sur les autoroutes.
La demande d’un moratoire sur la 5G fait partie des 149 mesures des citoyens de la convention climat que le chef de l’État s’est engagé à reprendre. Sauf 3 jokers dont ne faisait pas partie la 5G. Il se ment à lui-même et aux Français quelques semaines plus tard en proposant la vente des fréquences pour la 5G. Dis, papa, à quoi ça sert, une Convention Citoyenne pour le Climat ? Relis Clemenceau, mon fils : ça sert à enterrer les dossiers.
Alors, ce gouvernement, écologiste, comme le prétend Gabriel Attal, porte-parole de celui-ci, suite à la reprise des néonicotinoïdes ? Mieux vaut en rire…
Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID,
d’après le blog biosphère-info
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