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31 octobre 2009
Nous le savions. Nous le criions partout. Le chantions, notre maloya et le dansions là où c’était possible. Du moins ce qu’il en restait, tant il a été malmené, parfois ignoré, maintes fois réprimé. À l’époque, c’est-à-dire pas si longtemps que cela, une trentaine d’années, maloya était encore une affaire de classe. Celle des gens d’en bas, celle des champs de cannes de Ravine des Cabris-400, de Saint-André, de Saint-Benoît, de Mont-Vert. Celle également d’une plage de Saint-Gilles, en 1976, un dimanche, où une cinquantaine de CRS sont venus très violemment déloger des citoyens pique-niqueurs, chanteurs de maloya, danseurs, et militants de la cause identitaire. Serge et Claude ont pris pour quinze jours de prison. Un tel exemple n’est pas unique.
Le façonnement des consciences commençait à dangereusement à glisser dans la négation de ces apports africains et malgaches. D’aucuns se dressaient sur la route de notre expression culturelle et faisaient barrage en long et en large, arguant ainsi qu’ils agissaient dans l’intérêt de l’unité du territoire français. Ils avaient délibérément pris la responsabilité de vouloir briser l’unité réunionnaise. Ils avaient refusé de reconnaître que La Réunion n’a jamais cessé de danser la polka, chanter des airs venus d’Europe, tout en roulant son maloya, tout en tambourinant sur des rythmes tamouls, tout en fêtant les dates symboliques chinoises. Au sein de la population même se dressaient des barrières… immatérielles pour catapulter le maloya aux confins des expressions « mineures », « méprisables ». Combien de fois n’a-t-on entendu des Enseignants dénigrer avec le plus grand dédain cette forme culturelle, s’en déclarer totalement étrangers ? Et les sarcasmes sur le mot « kiltir » ? Combien de fois est-il arrivé à voir des visages déconfits lorsque nous offrions un CD de Ziskakan, Daniel WARO, Firmin VIRY, Flamboyant à certaines personnes, à Paris, ou ici ?
Aujourd’hui, il y a un avant et un après 1er octobre 2009. Ce jour-là, Maloya s’est construit une dimension planétaire. Il est devenu un concept ayant acquis intellectuellement un statut mondial. Il fait partie du patrimoine immatériel de l’humanité. La persévérance créole a payé. Une persévérance qui a probablement débuté dès les premières gouttes de sueur s’échappant des fronts africains et malgaches, qui s’est poursuivie au milieu des douleurs des Petits Blancs appauvris et des minorités esclaves, s’est renforcée avec l’apport des mélodies indiennes, et une persévérance qui ne cesse de s’exprimer avec un enrichissement permanent incarné par Danyel, par SICARD, THREUTARD, GERVILLE. Et bien d’autres encore.
Le travail de finition de la MCUR est au minimum louable. Rien que pour cela, si le projet de sa création n’existait pas, il aurait fallu l’inventer. Des années ont probablement ainsi été gagnées. Et la place du Maloya est absolument indiquée dans une Maison de l’Unité Réunionnaise. Qu’à cette occasion, à Saint-Benoît, il a été décidé d’honorer d’autres Zarboutan de la culture, sous l’angle du Moring et du Bal Tamoul, en plein Dipavali, voilà une cohérence qui va dans le sens de la pluralité de notre Mémoire, fondue dans le concert des ferments de l’universalité de notre culture.
Le maloya lé pa mol parské li li pï malolé. Il est un des symboles de l’identité réunionnaise. Parce qu’il ne s’oppose pas au Bal Tamoul, aux danses des lumières, au Reggae, aux finesses des mélodies chinoises. Parce qu’il a une sœur jumelle : la langue kréol.
Soubaya. Saint-Leu
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