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9 juin 2006
"J’ai bien peur moi aussi que, pour Mme Ségolène Royal, les choses ne vont pas être simples après qu’elle ait annoncé qu’il lui faut chasser sur le même terrain que Messieurs Sarkozy, Le Pen et de Villiers". S’exprimant dans la chronique d’un journal, un responsable politique et élu réunionnais a tenu à donner, à son tour, son opinion sur les propositions de lutte contre l’insécurité de Mme Royal. À partir de propositions portant sur un seul et unique aspect, il tire la conclusion que toute la stratégie électorale de Mme Royal est de chasser sur le terrain de ses adversaires politiques.
Je ne suis ni une fana du Parti socialiste, ni une partisane de Mme Royal. Je conteste l’un et l’autre et je place Mme Royal au même rang que les autres prétendants socialistes à la candidature présidentielle.
En me situant sur le plan des principes, je fais plusieurs remarques.
Mme Royal jette la confusion au sein de son parti mais aussi chez ses adversaires. De plus, elle amène ses concurrents (Sarkozy en tête) à l’attaquer frontalement. C’est peut-être ce qu’elle souhaitait.
On a beaucoup commenté les propos de la présidente de la Région Poitou-Charentes. Ils sont discutables. On oublie ce qui est l’essentiel : la phrase par laquelle elle concluait l’ensemble de ses propositions. "Tout vaux mieux que la prison", a-t-elle déclaré. C’est en fonction de cette conclusion qu’il faudrait analyser tout le discours sécuritaire de Mme Royal. Elle recadre le tout et lui permet de se distinguer, de se différencier. Mme Royal souhaite éviter une répression systématique et aveugle. Sans doute, les propositions qu’elle formule ne répondent pas totalement à cet objectif.
L’insécurité, notamment quand il est le fait de jeunes, est un problème incontournable en France comme à La Réunion. Au lieu de discourir sur les propositions de Mme Royal voire celles de Nicolas Sarkozy, quelles alternatives avons-nous à proposer ? Comment ferons-nous face ?
Mais pour moi, le plus étonnant dans les réactions suscitées tient au fait que je décris ci-dessous.
Mme Royal n’est pas la seule responsable politique à exprimer publiquement des idées qui ne vont pas dans le sens de celles des formations politiques auxquelles ces responsables appartiennent. L’élu qui a écrit les propos cités plus haut exprime une opinion qui, sans doute, n’est pas celle de ses amis politiques (1) . Je me demande si c’est la première fois qu’il exprime sa différence.
Au sein du PS, le parti de Mme Royal, la manifestation de divergences est monnaie courante.
L’ancien responsable de la fédération, Michel Vergoz, a combattu le projet de bidépartementalisation soutenu par le gouvernement Jospin. Bernard Kouchner n’hésite pas à rendre publiques ses divergences avec ses camarades. Laurent Fabius a appelé à voter non au référendum de l’année dernière, se mettant ainsi en contradiction avec la majorité de ses camarades. Plusieurs candidats à la candidature présidentielle (Jack Lang, Dominique Strauss Kahn) comme Mme Royal, avancent leurs propres idées pour la présidentielle.
Tous ces responsables politiques, socialistes ou pas, quand ils expriment des idées qui ne sont pas dans la ligne de leur parti, n’ont pas eu droit à un rappel public à l’ordre. Est-ce parce que ce sont des hommes ? Et est-ce parce qu’elle est justement une femme qu’on demande à Ségolène Royal de rentrer dans les rangs et s’en tenir au respect du projet de son parti ? La formulation de propositions différentes serait-elle l’apanage du seul sexe masculin ?
Dans le camp d’en face, ce n’est pas mieux. Mme Michèle Alliot-Marie a bataillé ferme pour se faire élire présidente de l’ancien RPR contre M. Delevoye, le candidat de Jacques Chirac. Lorsqu’elle a laissé entendre qu’elle pourrait postuler au poste le candidat à la présidentielle, on lui a mis entre les pattes l’affaire du désamientage du Clémenceau dont elle a été seule à porter la responsabilité.
J’ai bien peur que les propositions de Mme Royal aient d’abord réveillé chez les hommes politiques un vieux réflexe machiste. Plus que la polémique créée, c’est cela qui m’interpelle en premier lieu.
Jacqueline Létard
(1) Si Mme Royal arrivait à ses fins en étant désignée candidate à la présidentielle et si la formation politique à laquelle adhère cet élu appelait à voter pour elle, je me demande quelle tête il ferait !
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