
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
28 novembre 2015, par
L’état d’urgence a été décrété suite aux attentats du 13 novembre dernier.
Il a été étendu à La Réunion.
Les dirigeants politiques l’ont réclamé et les peuples semblent être satisfaits de cette décision.
N’avons-nous plus rien à dire. Cela va-t-il de soi ?
Circulez, il n’y a rien à voir. Les gens sérieux travaillent…
L’avenir sera-t-il essentiellement émotion, instrumentalisation et politique sécuritaire ?
Mon cœur compati avec les morts, leurs familles et proches.
Mon cœur est triste pour toutes ces larmes, peurs et colères.
ET mes oreilles et mes yeux restent lucides des jeux politiques.
Les morts de Paris sont les morts du Liban, du Rwanda, de la Palestine, de la Somalie, de l’Irlande, du Yemen, de l’Iraq, de l’Afghanistan, de la Nouvelle-Calédonie, des Chagos, de Cuba, de l’Argentine, du Chili, de New-York, d’Israël, d’Haïti, du Vietnam, du Laos, de Bamako, de Tunis, de Casablanca…
Les morts de Paris sont les morts d’un monde déréglé. Réglé sur le pouvoir, le cynisme, la cupidité, l’orgueil, le profit, l’argent. Ces guerres sont celles des dirigeants. Les morts ce sont les nôtres.
Le monde qui se dit moderne et porteur de valeurs est-il victime ou co-responsable de l’état du monde ?
Le monde est en guerre partout.
Plus de 50 à 55 millions de gens sont directement morts des guerres menées par les pays occidentaux depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
C’est la guerre permanente sur la planète.
Des enfants, en bas âge, dans le ventre de leur mère, des mères, des pères, des jeunes, des personnes âgées, des couples, des amis-es, de futurs époux, des chômeurs, des diplômés-es, des êtres humains meurent tous les jours partout dans le monde du fait des violences.
Pour le profit de qui ?
Pour imposer quel modèle de vie ?
Pour confisquer quelles richesses ?
Les rebelles, les dictateurs, les terroristes sont aidés, financés, armés par qui ?
N’y a-t-il plus rien à dire concernant l’état interne d’un pays dont les enfants, les filles et fils préfèrent la perspective de tuer et de se faire exploser ?
Comment construire l’avenir sans reconnaître nos responsabilités ?
Comment construire l’avenir sans développer nos intérieurs doux, sans apprendre le respect du vivant et de l’Autre ?
Comment construire l’avenir si nous préférons mettre les moyens dans la guerre et non dans l’éducation véritable, à soi et dans la relation à l’Autre ?
Pouvons-nous espérer vivre en paix, au sein d’un bocal, dans un monde de violence ?
N’est-ce pas le rendez-vous du changement et non du scénario de faire encore un peu plus de la même chose ?
Veut-on réellement la paix ? La désirons-nous avec la même ardeur que celle de faire la guerre ? Avec la même force que la haine qui fulmine de part et d’autres du rejet de celui qui est différent ?
Les pratiques internationales, dignes héritières de plusieurs siècles de conquêtes, se seront-elles inspirées du respect de la diversité des cultures ?
Devons-nous abandonner notre pouvoir de réflexion et de contribution pour un futur bien meilleur ?
Eric Alendroit
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