Nivaquine et danger...

12 mai 2006

Ii y a deux mois, alors que je commençais à ressentir les premiers effets de la peste (chikungunya), j’ai téléphoné à mon médecin. Celui-ci, débordé, dépassé par les événements, m’a dit de prendre ce que j’avais sous la main et qu’il viendrait plus tard si nécessaire. Alors, pendant deux jours, j’ai pris en même temps qu’une décoction de feuilles de corbeille d’or pour combattre la fièvre, six comprimés de Nivaquine (N.B. en 1947 et 1948, les écoliers en recevaient trois tous les jours) ; bref, le lendemain, c’était fini, la fièvre avait disparu.
Puis, j’ai décidé de continuer par un traitement d’appoint, j’ai pris juste un comprimé de Nivaquine par jour. Mais j’ai dû vite arrêter car à partir de ce moment, mon taux de glycémie ne finissait pas de dégringoler (0,40 gramme) malgré un apport très important de sucre et la suppression de l’insuline. Ce qui me semblait très grave.
Dans les années 50, dans la panoplie des médicaments utilisés contre le paludisme, il y avait de la Nivaquine, du Paludrine et dans les cas très graves, de la Flavoquine, qui étaient vendus sans ordonnance.
Je ne sais pas si la Nivaquine peut guérir le diabète mais tout cela me paraît bien compliqué. Alors, si vous êtes diabétiques, soyez très prudents et prenez l’avis d’un médecin avant de prendre ces médicaments.

Lucet Marie
Bras-Panon


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