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20 mars 2003
Que Jacques Tillier en veuille à la terre entière, c’est son problème. Qu’il se trouve un journal assez abject, assez amoral, pour publier à date fixe ses déjections hebdomadaires, c’est le signe d’un avachissement général de la presse et des valeurs qu’elle est censée représenter. Est-ce l’influence du rédacteur en chef ? L’amoralité gagne du terrain à grande vitesse au "JIR", comme en témoigne l’article d’un journaliste paru mardi dans le grand collecteur du tout-à-l’égoût médiatique, et devant lequel on se frotte les yeux… Mais si ! Il est bien écrit que les indemnités d’élu(e) servent à « multiplier par trois son gagne-pain ». Un tel sous-développement laisse sans voix. On pourrait dire qu’il s’agit de l’amoralité particulière d’un journaliste sans grandeur, porté au détournement privé de biens publics. Le plus grave reste que ces conseils de tripatouilleur de bas étage sont publiés. C’est un signe de plus de l’immoralité donnée en exemple par ce journal, auquel nous ne connaissons pas de rival local dans le déballage de fange réelle ou inventée.
D’une « hargne universelle », Tillier a toujours confondu journalisme et injure publique. Il tire sur tout le monde, sans raison, de préférence sur les élus, et de préférence encore sur les communistes, qu’il traite collectivement de « ouistiti » dans son dernier torchon. Nul besoin d’être communiste (ce n’est pas mon cas) pour réagir vivement à ce genre d’écrit, sentant à plein nez le racisme colonial et ses comparaisons haineuses - la haine étant le moteur le plus évident chez cet imprécateur sans cause. Un lâche qui ne s’en prend qu’aux personnes sans défense, comme le montre son esquive honteuse du réalisateur Yves Boisset, dont il dénigre le prochain film avant même qu’il soit fait.
Il dénigre, en les présentant comme "véreuses", des décisions politiques qui sont la traduction d’un choix des électeurs. Les vrais scandales - celui qui secoue le CNARM ou la Mairie de Saint-André - ne trouvent pas la voie vers l’information dans ses crachats pompeusement baptisés "éditoriaux".
La logique simplissime des radotages de Jacques Tillier a fait la preuve de sa nocivité anti-démocratique : en tapant sur tous les élus, il cherche à discréditer globalement l’expression démocratique et fait le lit des contempteurs de la République. C’est encore une vieille habitude chez cet ancien suppôt de la presse du Front national. Je ne saurais trop recommander aux curieux la lecture de "la Chasse à l’homme", le récit de l’affaire Mesrine par un ancien commissaire divisionnaire, Lucien Aimé-Blanc, d’où est tiré ce passage : « Un matin, Lulu (le commissaire) prend son café au bar quand surgit un personnage qu’il connaît bien et qu’il essaie toujours de fuir : Jacques Tillier, journaliste à "Minute" et indic à ses heures. On dirait que l’expression fouille-merde a été inventée pour lui. Un oiseau de nuit qui hante les bistrots de voyous. Toujours à l’affût d’un scandale, toujours prêt à monter un complot à trois bandes. Un culot monstre. Une hargne universelle ». ("la Chasse à l’homme", Lucien Aimé-Blanc, Plon). Ça ne date pas d’hier.
Le dégoût m’a poussé à vous faire ce courrier. Je sais bien que ces immondices ne touchent que très peu de lecteurs. Mais certains, qui en ont les moyens, devraient tout de même réfléchir à la caution qu’ils donnent à tant d’amoralité en achetant ou en s’abonnant à ce journal. Par respect pour la liberté de la presse et ses valeurs fondamentales, il faudrait le boycotter.
J’irai même jusqu’à affirmer que ces orientations, dont le rédacteur en chef est responsable, sont directement à l’origine du seul décès accidentel et violent de journaliste survenu dans notre pays, pour cause d’exercice irréfléchi d’un journalisme racoleur et stupide, dont l’infâme Jacques Tillier est le premier responsable. Va-t-on vérifier tous les matins si le soleil se lève bien derrière la montagne ? Est-il nécessaire d’avoir fait l’École des Mines pour savoir qu’un éboulis, pardi, ça s’éboule ? Non. N’importe quel lycéen sait aujourd’hui qu’il est des vérifications qui ne nous apprennent rien et que toutes les expériences ne sont pas bonnes à faire. Jacques Tillier, non.
Notre île est-elle une poubelle ?
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