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25 mars 2006
Catastrophe de la route en corniche. Ma pensée va d’abord aux victimes et à leurs familles. Émotion ! Spontanément, comme tout le monde, je pense aux connaissances qui empruntent quotidiennement cette route. Tout est possible. Et puis, il y a une cascade de questions sur l’état et le devenir de cette route entre l’Ouest et le Nord-Est.
Les réactions passionnelles s’expliquent aisément et sont normales vis-à-vis d’une situation qui n’a que trop duré. Si la passion peut être un stimulant pour engager les actions décisives, elle peut être aussi mauvaise conseillère. On n’a pas besoin de "barrer la route en corniche"... pour faire entendre raison. Non seulement il y a des drames humains qui n’ont pas de prix, mais les coupures de cet axe vital coûtent cher à l’économie réunionnaise. Il ne s’agit pas non plus d’épiloguer sur les choix faits à l’époque, ni de se lancer dans des bagarres politiciennes en vue des prochaines échéances électorales.
C’est bien plus important : il s’agit avant tout de vies humaines, des moyens de circulation pour favoriser les échanges et le développement économique. Il s’agit du bien commun. Évidemment, les décisions à prendre pour cette route sont graves et ne peuvent se prendre à la légère. Elles ne sont pas non plus opposables aux autres décisions déjà prises, ou à prendre, concernant le réseau routier sur l’ensemble de l’île. Et c’est bien l’ensemble qu’il faut prendre en considération. Concernant la route en corniche, il y a eu suffisamment d’études. Le point doit être fait. Et maintenant, messieurs les élus - et élus de tous bords - n’attendez plus. Décidez !
Je n’accuse personne. Les véritables responsabilités ne sont pas derrière nous. Elles sont devant nous et nous concernent tous. En effet, il nous faut apprendre à vivre avec notre île. "Île intense", subtropicale, dont la superficie n’est pas extensible, avec une population en constante augmentation. Si nous ne respectons pas la nature, si nous la fragilisons, si nous la détériorons, elle se retourne contre nous par le simple jeu des lois naturelles.
Les rochers des falaises continueront toujours à tomber. Le manque de vigilance, le manque de propreté et d’hygiène publique nous a valu l’épidémie de chikungunya. Quand on bouche 10 ravines sur 13 dans l’Ouest, inévitablement on prépare des inondations. Quand on réalise des routes à 4 voies - indispensables - mais qu’on néglige de travailler en même temps sur le développement économique des micro-régions, on met en place des flux de circulation qui vont créer d’énormes embouteillages à l’arrivée. Quand on ne s’attaque pas sérieusement au traitement des déchets et à l’assainissement des eaux usées, la santé, les lagons et le tourisme en prennent un coup. Si nous détruisons notre environnement, nous nous détruisons nous-mêmes.
Que de grands chantiers à développer ! Tout cela a un coût. Nous faisons partie de la France et de l’Europe. Bien. Mais gardons-nous de les prendre pour une vache à lait même si c’est notre devoir de faire valoir nos droits. J’estime que notre développement est d’abord notre affaire, une affaire de mentalité, de fierté réunionnaise, de créativité, de solidarité en fonction d’abord de l’essentiel de la vie. On ne peut pas tout faire d’un seul coup. Mais, il est nécessaire de progresser en même temps sur tous les fronts, en hiérarchisant les priorités. Ouvrir des chantiers pour une île de La Réunion viable à 25 ans et plus, c’est aussi créer des emplois. C’est donner du travail à une jeunesse dont certains piaffent, dont la plus grande partie, hélas, n’a pas d’espérance.
Sous la pression de la démographie, de la nature et des événements, il est grand temps que nous envisagions un avenir - et un avenir économique - qui sera davantage centré sur la préservation des conditions mêmes de la vie. Autrement, il n’y aura plus de vie. Et si nous faisions de notre île un jardin sur la mer ? Ce qui, de ce point de vue, était naturel dans le passé doit devenir aujourd’hui objet de conscientisation générale, projet et volonté politique pour un aménagement équilibré du territoire, avec la recherche d’un développement durable. Dans la mesure du possible. En jouant à fond la qualité des relations humaines dans l’environnement, la formation et, aussi, la mobilité.
Monseigneur Gilbert Aubry
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