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20 avril 2022, par
Le Christ est vraiment ressuscité et porte à tous la paix ! Telle est la bonne nouvelle de Pâques. Et ce, après que mort et vie se soient livrées en un duel gigantesque. Après sa victoire sur la mort, le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine (…) Jésus vint et se tint au milieu de ses disciples craintifs et leur dit : « La Paix soit avec vous ! » (Jean 20,19). Cette paix acquise par lui sur la mort à un prix élevé et promise à ses disciples avec le don de l’Esprit, il nous la laisse, il nous la donne, mais pas comme le monde la donne, tenait-il à préciser dans un grand entretien émouvant avant sa passion : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne » (Jean, 14,27). Quelle est donc cette paix à la manière du monde ?
La guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine est un exemple emblématique de cette paix à la manière du monde. L’ambition russe a été clairement affichée, le 17 décembre 2021, dans ses propositions en vue d’un accord global et bilatéral avec les États-Unis (en excluant les Européens de la discussion), à savoir : une zone de sécurité, ou glacis, constituée des anciennes républiques soviétiques tenues à l’écart de l’OTAN et de l’Union Européenne (Le Monde avec l’AFP, La Russie présente ses exigences…, 17/12/2021). Devant le refus des États-Unis de s’engager dans cette voie, tout en se disant prêts à envisager « des arrangements et des accords » [1], Vladimir Poutine, à l’aube du 24 février 2022, a déclaré la guerre à l’Ukraine en attaquant le pays sur plusieurs fronts. Une « guerre d’agression contre l’Ukraine » (Nations Unies condamnant l’agression de l’Ukraine par la Russie en assemblée générale extraordinaire, le mercredi 2 mars 2022). Une guerre d’agression en violation de la Charte des Nations Unies (art 1-2) et du « Mémorandum de Budapest » signé le 5 décembre 1994 par la Russie qui s’engageait internationalement à « respecter l’indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l’Ukraine » [2].
Il s’agit d’une guerre, injustifiée et préméditée par la Russie qui a voulu imposer à l’Ukraine sa loi, la loi du plus fort. Une guerre condamnée par la majorité des Nations (141 pour, 35 se sont abstenus et 5 ont voté contre). Une guerre coloniale et fratricide dont la Russie est la seule responsable. Une guerre qui « sème la mort, la destruction et la misère » en faisant couler « des fleuves de sang et de larmes », selon les paroles fortes du pape François (Dimanche 6 mars 2022). Et cela, sous la menace explicite de toute entrave à la volonté du maître de la Russie : « Quiconque entend se mettre sur notre chemin ou menacer notre pays doit savoir que la réponse russe sera immédiate et aura des conséquences jamais vues dans notre histoire ». C’est l’ordre international issu de la fin de guerre froide qui est défié par le retour de la guerre frontale ; c’est la paix qui est bafouée par la force des armes. C’est la religion de la force mise au service d’un État autoritaire, voire totalitaire, pour écraser un État frère. C’est « instaurer ou maintenir une conception impérialiste du monde en remplaçant le primat du droit par le primat de la force » (Lettre du cardinal Maurice Roy, 11 avril 1973)
Face à la force et à une guerre d’agression barbare qui sèment la mort et la désolation, qui détruisent les villes de la belle terre d’Ukraine et qui jettent sur les routes de millions de personnes, particulièrement les femmes et les enfants, des hommes et des femmes de paix et d’espérance se lèvent à travers le monde pour porter secours à leurs sœurs et frères en détresse. Des manifestations de soutien à l’Ukraine sont organisées à travers le monde pour dire non à la guerre ; des aides de toute nature arrivent ; les peuples voisins de l’Ukraine se mobilisent pour accueillir leurs frères et sœurs déplacé-e-s ; des sanctions assiègent l’économie russe.
Cet immense élan de solidarité traversant les frontières émane, à n’en pas douter, d’une prise de conscience de la dignité de chaque être humain et de notre appartenance commune à une même famille, la famille humaine. Et, de ce fait, par une préoccupation plus vive pour le respect des droits humains et, conséquemment, par le rejet le plus net de leurs violations. Nous sommes ici directement plongés dans les valeurs évangéliques de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience, de charité, de justice et de paix (Épître aux Colossiens, 3, 12-14 ; Les Béatitudes, Matthieu 5, 3-12). Dans ce monde devenu plus solidaire et plus fraternel, le respect des droits humains (de tous les humains) et le respect des droits des peuples (de tous les peuples) à disposer d’eux-mêmes priment sur la force et les rapports de force ou sur le soi-disant droit à des sphères d’influence : des États-tampons vassalisés.
C’est dans la pratique de l’hospitalité et du partage que nous rencontrons le Ressuscité, tout comme les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (Luc 24, 18-35). Le Christ est ressuscité : la mort a été vaincue. Le Ressuscité est à nos côtés et nous communique son Esprit. C’est le fondement de notre espérance. Une espérance qui ouvre l’horizon de l’humanité à la vie et non à la mort. Une espérance qui nous engage à apporter un peu plus d’amour et de paix au monde dans l’infini respect des droits humains et des peuples. Car l’espérance chrétienne n’est pas seulement une attente : elle est une espérance engagée radicalement dans le présent de l’homme dans le monde.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne ». Pour conclure sa Lettre Encyclique Pacem In Terris/ Paix sur la terre, le pape Jean XXIII demande au Christ, dans une prière, « de bannir de nos âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu’il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d’amour fraternel. Qu’il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples, afin que, tout en se préoccupant du légitime bien-être de leurs compatriotes, ils assurent le maintien de l’inestimable bienfait de la paix (…) Et qu’ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée. ». Cette prière est la nôtre, celle de tous les Chrétiens et tous les hommes et femmes de bonne volonté qui pensent que la construction de la paix est possible.
En nous donnant sa paix, le Christ nous invite à construire la paix dans nos cœurs, autour de nous et dans le monde, une paix fondée sur le respect, la fraternité et la justice.
Joyeuses Pâques
Reynolds Michel
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