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25 mars 2016, par
La célébration du 70e anniversaire de la départementalisation nous a aidés à une meilleure prise de conscience du mal qui ronge la société réunionnaise, le mal sous ses diverses formes : le chômage, la dépendance, la violence, la recherche effrénée du profit… D’où le vœu unanime d’un autre modèle de développement pour la société réunionnaise.
Nous assistons dans le monde qui est le nôtre à la montée de la violence sauvage, dont le déferlement en certains lieux nous pousse, objectivement, à parler des forces du mal à l’œuvre. L’homme, fait à l’image et à la ressemblance de Dieu selon la tradition biblique, est capable des pires violences, des pires destructions. Il est capable de créer « l’enfer pour les autres ». Pour expliquer ce paradoxe, les chrétiens, en référence aux textes bibliques, parlent de chute, du péché, du mal comme pouvoir de séduction, personnifié par le diable.
Le péché, s’il est toujours un acte de la personne, acte de liberté, se répercute d’une certaine manière sur les autres, sur le monde. Il est social, historique, en tant qu’absence de fraternité, d’amour dans les relations humaines, de justice et d’équité envers les plus pauvres. Comme le souligne le théologien péruvien, Gustavo Gutierrez, le péché fait partie des structures oppressives, de l’exploitation de l’homme par l’homme, de la domination des classes sociales et des peuples. Le péché apparaît alors comme l’aliénation fondamentale, comme la racine d’un état d’injustice et d’exploitation.
Empêtrés dans un certain spiritualisme, certains chrétiens (prêtres et laïcs) ne voient le péché que dans sa dimension exclusivement personnelle, occultant de ce fait ses autres dimensions : sociale, économique, écologique, politique. En accordant une place trop grande au diable et au diabolique, ils minimisent le message de Pâques : la victoire de la vie sur la mort, du bien sur le mal, de la lumière sur les ténèbres. Certes, Pâques est la victoire du Christ sur la mort, sur les forces du mal, mais cette victoire est prémices, début, commencement, de notre propre victoire, comme le souligne saint Paul (1cor, 15/20).
C’est là, dans cette proclamation que la foi chrétienne prend son origine ; non pas comme un événement du passé dont on cherche à préciser le sens, mais comme ce à partir de quoi prennent forme notre présent et notre avenir. Car l’événement s’ouvre sur le « pas encore », sur l’espérance de l’humanisation de « tout l’homme et de tous les hommes », de socialisation de l’humanité, de justice et de paix dans toute la création.
Cette mission nous est confiée. Le passage de la mort à la vie, comme le souligne saint Jean, se joue dans l’amour du frère (1Jean3/14), c’est-à-dire dans le renouvellement de nos relations avec nos frères, dans notre engagement pour un monde de justice et de paix.
Dans un monde de plus en plus livré à la spirale de la violence, cette mission semble relever de l’impossible, d’autant plus que cette violence nous affecte et nous altère. Commencer par se reconnaître dans cette violence du monde et assumer sa complicité est la première tâche. Penser ensuite la violence, car par rapport à la violence la pensé perd souvent sa propre liberté de critique pour se mettre au service d’un idéal moralisant et manichéen (noir/blanc ; bien/mal). Penser la violence sous toutes ses formes pour atteindre ses racines dans l’organisation de nos sociétés. Penser la violence pour penser le changement dans la solidarité et la justice. Oui, c’est possible. Pâques nous invite, non seulement à découvrir l’espérance là même où il y a souffrance, violence…, mais à prendre tous les chemins pour une réelle transformation de nos sociétés, donc pour une société réunionnaise inclusive et conviviale. C’est ainsi que Pâques sera un chemin de libération. Joyeuses Pâques.
Reynolds Michel
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