
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Culture et Identité
Le Jour de l’An tamoul fêté par le G.R.A.H.TE.R
8 avril 2003
Le président du Groupe de recherche sur l’archéologie et l’Histoire de la Terre réunionnaise (GRAHTER) Marc Kichenapanaïdou, a présenté hier le programme des manifestations organisées par l’association pour fêter le Jour de l’An tamoul. Un programme qui commence ce jeudi 10 avril à la médiathèque de Saint-André par l’inauguration de l’exposition coffret-lumière "Identités et représentations des Indiens à La Réunion", de Jean-Régis Ramsamy et Thierry Imidi-Mavouba. Le programme s’étend jusqu’au 23 avril.
Le président du GRAHTER présentait l’esprit des manifestations : « nous avons voulu travailler sur l’Histoire, et donner une formation, faire connaître notre identité plurielle à La Réunion. Cette formation nous l’avons voulue dans les écoles, Kamini Rangaradjou participera à des causeries avec des élèves de cours moyens ». Diplômée de danse du Kalakshetra College of Fine Arts à Madras, Kamini Rangaradjou est professeur de Bharata natyam à l’École française de Delhi (niveau primaire et secondaire). Elle est directrice et chorégraphe du ballet Anjali et "Dans la forêt Brindavanam" qui a été représenté l’année dernière au Centre culturel de l’ambassade de France de Delhi. Kamini Rangaradjou offrira une démonstration de danses indiennes le soir du vernissage de l’exposition, et un deuxième spectacle public, le mardi 15 avril à 18 heures au CREPS de Saint-Paul.
Dans le cadre des festivités du GRAHTER elle est appelée à rencontrer des écoliers tout autour de l’île. Ses interventions auront lieu les matins, le mardi 15 avril à Trois Bassins, le jeudi 17 avril à Saint-Denis, le mardi 22 avril à Saint-Gilles les hauts, et le mercredi 23 avril au collège de La Saline.
La commémoration fait aussi partie du programme. Ce dimanche 13 avril, pour la première fois un dépôt d’une gerbe de fleurs aura lieu au cimetière des Malabars à Saint-Louis, en présence des associations culturelles et de la population. « Ces tombes sont présentes depuis plus de deux siècles », notait Marc Kichenapanaïdou.
Le président de l’association présentait Kamini Rangaradjou ainsi : « Kamini n’est pas une inconnue, en l’An 2000 elle a canalisé, organisé avec nous la première Conférence internationale de l’archéologie de l’océan Indien ». Elle a été lors de cette rencontre traductrice (tamoul, hindi, anglais, français, créole) et accompagnatrice de trente archéologues. Dans le domaine de l’archéologie, Marc Kichenapanaïdou soulignait que « suite à cette première phase de prospection sur Petit Brûlé et Sainte-Rose, et une deuxième fouille aujourd’hui, nous avons pu trouver 600 objets qui vont nous permettre de comprendre et d’analyser notre Histoire ».
Kamini Rangaradjou est heureuse d’être à La Réunion où elle a grandi avant de partir étudier en Inde. Lors de sa rencontre avec les élèves, elle veut « leur présenter le Bharata natyam, un style de danse du Sud de l’Inde. Je propose une présentation de la danse. Comme je travaille dans une école française à New Delhi, je sais que les enfants accrochent, quelle que soit leur origine. La danse indienne reste cloîtrée, mais c’est un art ouvert à tous, pas uniquement pour les gens de culture indienne. Je viens leur faire découvrir ma passion ».
Lors des causeries avec les élèves elle évoquera la musique, la danse, la culture de l’Inde. Elle leur montrera les mouvements de base, la gestuelle du Bharata natyam. Une rencontre interactive où elle leur apprendra aussi que « la danse est liée à la mythologie, elle relate les récits dans les temples. Cependant elle s’est aussi élargie, et les créations parlent de thème moderne, de thèmes sociaux ».
Kamini Rangaradjou annonçait aussi son souhait de venir enseigner dans notre pays. Elle fait remarquer que, contrairement à La Réunion, « à New-Delhi, la danse n’est pas seulement un accessoire pour les cérémonies, mais un art véritable ». Elle regrette que dans notre île, la danse indienne soit cantonnée au Jour de l’An et aux fêtes religieuses.
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