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13 mai 2006
Ici, à la Réunion, personne n’ignore l’importance du lien routier vital entre le Nord et l’Ouest, Sainte-Marie - Saint-Denis d’un coté, Saint-Paul - Le Port de l’autre. Il ne s’agit de rien de moins que d’un lien stratégique fondamental, décisif du devenir de l’île et de ses habitants. Il n’a été que trop longtemps mal géré par les autorités de l’Etat en charge historique totale de la responsabilité des infrastructures nationales dans toutes les régions. C’est l’État et lui seul qui a décidé par le passé de ne pas tenir compte du danger inhérent à la construction d’une voie coincée entre la falaise et l’océan prenant ainsi le risque d’accidents mortels sur fond de gouffre financier lié aux travaux d’entretien.
Les Réunionnais sont en colère latente, ils ne l’expriment encore qu’avec beaucoup de retenue tant ils sont surtout anxieux de voir apporter au plus vite une réponse satisfaisante au juste sentiment d’urgence qui est le leur. L’idée toute simple et combien justifiée qu’ils sont en droit de pouvoir circuler en toute sécurité et en toute liberté d’un point de l’île à un autre ce qui n’est pas possible sans infrastructures modernes. Bien sûr il faut le tram train, bien sûr il faut réduire le tout automobile et ne pas renoncer aux projets déjà engagés. La sécurité coûte cher, elle n’a pas de prix, mais elle n’aurait pas non plus de sens si on ne pouvait y accéder.
En quoi les Réunionnais pourraient-ils se réjouir de voir aménager une route enfin sécurisée en bord d’océan quand son libre usage leur serait finalement rendu difficile sinon impossible en raison d’un péage mal venu ? Comment les professionnels de la route pourraient-ils accepter le renchérissement des frais généraux et l’handicap au développement qui en résulteraient ?
En métropole le réseau des autoroutes à péage a doublé celui des nationales et ne s’y est jamais substitué en vertu d’un principe républicain de libre choix entre l’itinéraire du réseau national resté bien entretenu et gratuit et celui du réseau autoroutier financé par l’emprunt, privatisé et rentabilisé. Dans certaines régions des voies rapides se sont substituées aux nationales mais elles sont restées gratuites et financées par l’État de sorte que soit on a le choix de l’itinéraire, soit c’est gratuit. Nous ne demandons pas plus, nous n’exigeons pas moins.
Nous partageons l’urgence, nous comprenons l’impatience mais nous sommes le MGER, des alternatifs antilibéraux responsables et convaincus, soucieux de ne pas cautionner les mauvaises réponses que suggère l’idéologie dominante d’un financement gagé sur le long terme par recours à un péage calamiteux.
C’est à la solidarité nationale, au budget de l’Etat et à un financement exceptionnel de la Communauté Européenne, lié au caractère catastrophiquement spécifique du problème rencontré, qu’il faut en appeler maintenant. Rien ne justifie le recours au péage, l’Etat doit réparer ses erreurs et le plus tôt sera le mieux.
Nous affirmons que la question du financement des travaux doit être appréhendée en dehors des budgets ordinaires mais aussi dans le respect du droit républicain de libre déplacement d’une ville à une autre, sans la gêne d’un péage libéral néo-féodal lié à une confusion illégitime, peut être même illégale du réseau national avec un tronçon autoroutier. Les citoyens ne peuvent l’admettre, les professionnels de la route ne peuvent l’accepter, les militants alternatifs les approuvent et ne peuvent pas non plus y consentir.
F. Esquer, Porte-Parole du MGER-Ecologie Sociale, Ile de La Réunion
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