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5 mai 2012
Né à Tarse en Cilicie (Asie Mineure), au sein d’un milieu juif de langue grecque, Paul, sur le chemin de Damas, fut terrassé par une vision du Christ ressuscité d’entre les morts. L’apôtre des nations parcourut alors le monde méditerranéen, d’Antioche en Syrie jusqu’en Asie Mineure et en Grèce, avant d’être arrêté à Jérusalem et envoyé à Rome pour y être jugé.
Selon une ancienne tradition, il fut martyrisé à Rome, sans doute en 66 ou en 67 de notre ère. Dans les années 50, sept lettres écrites de sa main ou par l’entremise d’un secrétaire (Thessaloniciens ; 1 et 2 Corinthiens ; Galates ; Philippiens ; Romains et Philémon) campent un personnage au tempérament passionné, à la fois rigoureux et plein de tendresse, réaliste et fulgurant dans ses institutions théologiques, christologiques, et missionnaires. L’Évangile, c’est-à-dire la Bonne Nouvelle du salut, est offert à tous, y compris au monde idolâtre des nations. La spiritualité de Paul plonge ses racines dans cette mission apostolique, et elle se renforce lors des épreuves qui secouèrent les premières communautés judéo-chrétiennes et helléno-chrétiennes, tant le choix du terrain missionnaire et la priorité à accorder à Israël demeuraient difficiles à faire.
Par la suite, la figure spirituelle de l’apôtre prendra d’autres couleurs à partir des écrits qui lui seront plus tard attribués, en particulier dans les lettres dites pastorales (1 et 2 Timothée et Tite). Dans les années 80, le personnage de Paul, dessiné par Luc dans les Actes des apôtres (Ac 9 ; 15-28), offre une figure sensiblement différente. Dans le cadre de cette histoire de l’Église, Paul, à la suite de Pierre et sans rupture avec lui, devient l’artisan intrépide de la mission auprès des nations, directement guidé par l’Esprit. Mais en dehors de quelques éléments, l’accent est alors mis sur l’action apostolique plus que sur les motivations intérieures qui l’animent.
Énumérons les points majeurs de la spiritualité de l’apôtre à partir de ses lettres authentiques.
La spiritualité de Paul demeure juive, enracinée dans le monothéisme du peuple élu, même si l’impératif de l’évangélisation des païens devait comme désenclaver en partie ses convictions premières, mais sans jamais renier son attachement au Dieu de l’Écriture. Avec fierté, Paul rappelle qu’il est « circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, hébreu, fils d’Hébreux » (Ph 3, 5), c’est-à-dire un juif de pure souche, traditionnellement accrédité.
Certes, il a conscience d’appartenir désormais au « reste » d’Israël (Rm 11,1-5), donc à cette part du peuple élu, maintenant couronnée par Jésus, son Messie. Même quand il s’adresse à des non-juifs dans ses lettres, il n’en continue pas moins de méditer l’Écriture et de prier à l’aide des mots pétris dans la parole de Dieu. L’Action de grâce lue des Romains (11, 33-36) en est un bel exemple. Car, si les nations sont désormais appelées au salut dans la foi en Christ, Dieu n’a pas pour autant rejeté son peuple, avec des valeurs religieuses toujours vives (Rm 3, 2 et 9, 4-5). La force spirituelle qui traverse la première Alliance demeure au creux de la vie de l’Apôtre.
Depuis son martyre de 66 à 67 de notre ère, ses écrits ont traversé l’ensemble de notre ère.
Alors, il nous faut poser cette question : comment l’Esprit Saint donne-t-il corps à notre esprit, cet esprit venant de Dieu répand l’amour de Dieu dans nos cœurs ? C’est ainsi, de siècle en siècle, l’esprit de Dieu a traversé l’esprit de Paul. Comment pouvons-nous en dire le contraire ? Dans ce monde turbulent, qui a tué tant de personnes, qui a fait tant de martyrs, comment peut-on croire à ce phénomène ? Paul fut un chrétien, un savant, un docteur en l’Église. Croire en lui, c’est croire en l’Esprit Saint, qui fait de lui un être exceptionnel. On ne peut qu’admirer cet homme exceptionnel pour le bien de tous.
Marc Kichenapanaïdou
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