Pétition « Pour le maintien de l’enseignement universitaire de l’homéopathie » : pourquoi avons-nous décidé de signer ?

17 septembre 2018, par Claudette et Jean

Pour nous, l’homéopathie fait majoritairement partie de notre recours aux soins depuis l’enfance. Nos enfants et petits-enfants sont soignés à l’homéopathie pour certains et d’autres ont recours à un mix homéopathie-allopathie.
Nous constatons que l’allopathie permet également de maîtriser d’importants problèmes de santé.

Mais pourquoi cette hostilité à l’encontre de l’homéopathie ?
Périodiquement, nous apprenons que des médicaments, pourtant prescrits des années durant, portent gravement atteinte à la santé : Médiator, Dépakine, Androcur ne sont que quelques exemples d’une longue liste de remèdes aux nuisances avérées et pourtant ces remèdes ont bénéficié et/ou bénéficient d’AMM maintenues en dépit d’alertes répétées des années durant.
Les attaques contre l’homéopathie négligent le fait que nombre de médecins — homéopathes, mais pas seulement – font le choix de prendre tout le temps d’écouter leurs patients, de les connaître et tenter ainsi de mieux discerner les causes profondes de leurs maux. Cette écoute, ce lien tissé d’une mutuelle confiance, ce temps accordé à la personne et pas seulement à la maladie devra-t-elle être un jour soumise à son tour à une évaluation scientifique de la HAS ?

À La Réunion, du fait d’un peuplement venu de nombreux pays, il existe un syncrétisme culturel, cultuel, médical. Dans cette île, nombre de médecins — allopathes, homéopathes —, s’intéressent à la sophrologie, à l’acupuncture, à la médecine ayurvédique, aux médecines chinoise et/ou vietnamienne, l’herboristerie populaire est omniprésente, les rituels religieux apaisants des différents cultes font partie intégrante de la vie des Réunionnais.
Est-ce un bien, est-ce un mal ?

Avons-nous encore le droit de choisir notre vie sans que les patients soient stigmatisés, moqués, déstabilisés dans leur parcours de soins par des appréciations péjoratives telles que “sucrolâtres” et menacés de ne plus pouvoir avoir un égal accès à leur médecin parce-qu’il est homéopathe et ne plus voir remboursés leurs remèdes, pourtant peu onéreux et dépourvus d’effets secondaires ?
Enfin, quand verrons-nous le corps médical s’unir vraiment pour étudier les capacités d’autoguérison de notre corps ?

Claudette et Jean, inquiets également de voir la médecine de “contact” menacée de disparaître au profit d’une médecine déshumanisée par ordinateurs interposés entre un patient et un médecin ayant recours à une intelligence artificielle pourtant incapable du meilleur début de soin connu depuis des millénaires : l’empathie.


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus