
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Une tribune libre de François-Michel Lambert, Député et Président du Groupe d’amitié parlementaire France-Cuba, et de Salim Lamrani, Docteur de l’Université Paris-Sorbonne et Maître de conférences à l’Université de La Réunion parue dans l’Humanité.
7 mai 2020, par
,La France doit privilégier le modèle préventif au système curatif et le rendre accessible à tous. L’investissement dans la recherche publique et dans la création d’un pôle public de production de médicaments est également une nécessité. Cuba, entre autres, est un exemple à suivre dans ce domaine.
La crise du COVID-19 révèle un système d’assurance maladie défaillant, fondé sur la puissance de la réponse médicale et technologique. La France doit se doter d’un système qui place le citoyen au centre d’un projet pensé comme une « Assurance santé ». Il est donc nécessaire que l’État définisse un système de santé publique, fort, universel, gratuit et solidaire. C’est un devoir politique, une nécessité morale, en plus d’être un investissement économique rentable et une obligation sanitaire.
La santé est un droit de la population et elle est la responsabilité exclusive de l’Etat qui a le devoir de la rendre accessible à tous les citoyens. La France du XXIe siècle dispose des moyens de se débarrasser des déserts médicaux, souvent habités par des personnes à la santé plus fragile. La santé de la population ne peut pas être régie par les lois du marché. Un moratoire sur la fermeture d’établissements de santé est indispensable.
Le paradigme doit être inversé : c’est au système de santé d’aller vers le citoyen et non pas au patient de venir aux soins. Dans ce sens, sur le modèle mis en place par Cuba – une référence dans le domaine médical selon l’Organisation mondiale de la santé –, un système de polycliniques publiques, offrant tous les services indispensables, est à développer à travers tout le territoire national afin de mieux répondre aux besoins sanitaires de la population.
Les spécialistes de la santé reconnaissent de manière unanime que le modèle préventif est le plus efficace pour la santé de la population et le moins onéreux pour le budget de l’Etat. Pour ces raisons, l’approche curative des soins, aujourd’hui majoritaire en France, doit faire place à un modèle basé sur la prévention. Cuba peut être un modèle à suivre dans ce domaine. Grâce à la prévention, les citoyens deviennent ainsi acteurs et co-responsables de leur propre santé et bien-être. La priorité est axée sur la promotion de la santé afin de rappeler les vertus du respect des règles d’hygiène de base, d’une alimentation saine et équilibrée, d’une pratique sportive régulière et d’une activité artistique et culturelle.
La santé se construit depuis le plus jeune âge. Ainsi, la médecine préventive en milieu scolaire et universitaire doit retrouver une place fondamentale. Elle doit disposer des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions et renforcer ses campagnes de prévention et de sensibilisation sur les bonnes habitudes alimentaires et les facteurs à risque.
La médecine du travail a un rôle prépondérant dans la prévention. Chaque salarié doit pouvoir bénéficier d’une consultation médicale à fréquence régulière.
Les bienfaits du sport ne sont plus à démontrer. Une pratique régulière associée à une alimentation saine permettent d’avoir une meilleure hygiène de vie, un sommeil plus stable et un équilibre psychologique amélioré et donc de prévenir certaines maladies chroniques. Dès lors, la sécurité sociale pourrait prendre en charge les licences sportives.
Dans la lutte contre le Covid-19, à ce jour, le meilleur modèle reste la prévention. A Cuba, en l’espace de quinze jours, les 28 000 étudiants en médecine ont rendu visite à 9 millions d’habitants (sur une population totale de 11,3 millions) afin d’identifier les personnes à risque, détecter d’éventuels symptômes, hospitaliser sans délai et informer sur les mesures préventives à respecter.
Le sous-investissement chronique de l’État dans la recherche publique constitue une erreur stratégique majeure. Recherche appliquée et recherche fondamentale doivent rester des prérogatives d’État. Les laboratoires privés ont logiquement tendance à prioriser la rentabilité, parfois au détriment des besoins sanitaires et préventifs du pays. Dans une politique de prévention, le financement de la recherche par l’État est impératif.
La France doit recouvrir sa souveraineté en termes de production de médicaments et d’équipements, afin de faire face aux urgences sanitaires soudaines telle que la pandémie du COVID-19. Pour cela, la création d’un pôle public de production nationale des matières premières pharmaceutiques, médicaments et produits indispensables à sa sécurité sanitaire est indispensable.
La logique d’Assurance maladie a été submergée par l’épidémie COVID19. Une approche fondée sur la prévention santé en aurait très probablement atténué les conséquences humaines, sociales et économiques. Face à cette crise sanitaire, c’est le dévouement du personnel soignant qui a permis de pallier le manque d’anticipation dû à faiblesse d’une politique nationale de santé publique fondée sur la prévention.
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