Pour M. Hirsch, deux exemples de nos problèmes sociaux

11 février 2008

• Comment faire quand le loyer augmente de 10%...?
• Comment faire quand un médicament contre le cancer n’est pas remboursé...?
Deux amis m’ont envoyé des documents qui illustrent, chacun à sa façon, deux des innombrables problèmes rencontrés par les Réunionnais aux revenus non indexés, ni indemnisés comme ceux des élus. Ces problèmes proviennent de la politique anti-sociale et discriminatoire menée par le gouvernement.
Aussi, j’aimerais bien que M. Hirsch en fasse part à ses collègues parisiens. Et j’aimerais bien que les élus réunionnais de l’UMP soutenant cette politique injuste cessent d’être aussi méprisants et cyniques à l’égard de leurs compatriotes. Mais comme il n’y a pas à se faire d’illusions, il vaut mieux nous mobiliser pour mettre en échec ces élus et leurs amis, candidats aux élections du 9 mars prochain.

Premier exemple  : un ami, simple travailleur, père de famille, qui habite un logement de la SHLMR, m’a envoyé une copie de la lettre qu’il a reçue de son bailleur et qui lui annonce une augmentation de 10% de son loyer. Celui-ci est passé depuis le 1er janvier dernier de 377,94 euros à 413,03 euros, comme mon ami l’a écrit sur le papier. Soit une dépense supplémentaire de 35,09 euros par mois.
Cette hausse du prix du loyer s’ajoute à de multiples autres hausses des prix (et donc aux hausses des profits des capitalistes, actionnaires, rentiers et autres riches qui gagnent plein de fric en dormant). Pendant ce temps, les revenus des travailleurs (au travail ou chômeurs) ne bougent pas ou presque pas. D’où la chute de leur pouvoir d’achat.

Deuxième exemple : un autre ami, travailleur retraité, m’a envoyé la copie d’une boîte d’un médicament, qui lui sert de traitement pour éliminer une tumeur cancéreuse de la peau. Cette boîte coûte 72,82 euros. Le traitement de la tumeur nécessite au moins 2 boîtes. Ce qui fait près de 150 euros (1.000 francs).
Or, ce médicament contre le cancer - incroyable, mais vrai - n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Il s’ajoute aux nombreux médicaments déremboursés par le gouvernement, alors que ce ne sont pas des produits de confort, mais indispensables pour la santé.
Comment les plus pauvres vont-ils faire désormais pour se soigner ? En instaurant une médecine à deux vitesses, un droit fondamental comme le droit à la santé est bafoué par l’État UMP.
Voilà deux exemples concrets - parmi beaucoup d’autres - des violences sociales les plus graves qui minent notre cohésion sociale. Qu’en pensent M. Hirsch et ses amis de l’UMP qui l’accompagnent durant sa visite à La Réunion ?

Laurent Sparton,
Le Port

Lutter contre la vie chère

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