
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
2 juin 2009
A moins d’une semaine des élections européennes, force est de constater que cette échéance ne passionne pas notre société. Une nouvelle fois, l’Europe, institution qui gouverne dorénavant une grande partie de notre vie, est victime de son éloignement et de son abstraction. Et pourtant, cela est surprenant tant les symboles européens, les soutiens financiers et les implications sur notre vie quotidienne des directives européennes sont nombreux et importants. Au-delà de ce rapport à l’Europe distant, il faut sans doute y voir aussi un manque de pédagogie qu’on essaie de combler malheureusement à chaque rendez-vous électoral par de trop brèves séances d’information. Il n’en demeure pas moins que si la construction européenne est loin d’être achevée, l’Europe en 2009 semble mériter mieux, à la fois pour ce qu’elle représente en elle-même pour notre futur et pour ce qu’elle conditionne pour l’avenir de La Réunion : alors, pour Notre Europe, Votons !
L’Europe vient de fêter ses cinquante ans : cinquante ans de paix et de prospérité relative ! On pourrait croire que tout cela est garanti et que les conflits sont derrière nous. Cette situation heureuse en apparence est cependant fragile. L’Histoire nous a montré que sur ce continent, tout était possible, tant au niveau du meilleur que du pire. En outre, en ce début de 21ème siècle hyper-mondialisé, l’Europe ne peut plus penser son avenir indépendamment de qui se déroule ailleurs sur la planète : une partie de notre futur se joue aux antipodes et exige donc une Europe forte et solidaire !
L’Europe doit, par ailleurs, faire face à d’autres enjeux. Même à 500 millions de consommateurs, son poids sera relativement faible par rapport aux géants asiatiques et américains et dans un monde à 8 milliards d’habitants. Il lui faut donc assurer sa survie. Dans cette perspective, faire de l’euro la future monnaie monde (en réserve, en échange et en étalon) est capital pour se libérer de la contrainte financière qui freine nos économies. Disposer des moyens non seulement de créer notre avenir, à travers une véritable politique industrielle et de recherche commune, mais aussi de défendre nos intérêts à l’échelle du monde, par une politique de défense commune, se révèlent être une condition nécessaire pour que l’Europe puisse également préparer notre futur. Enfin, et non des moindres, travailler à l’émergence d’un contrat social européen, en disposant de politiques sociales et fiscales communes, apparaît comme la condition nécessaire à la construction d’un projet partagé. Car l’Europe, en recherche de sa dimension optimale, a besoin pour cette première moitié du 21ème siècle d’un projet prenant le relais de ceux qui ont animé la dernière moitié du siècle dernier (projet CECA, Marché commun puis marché unique et monnaie unique,…).
Si ces élections sont un rendez-vous important pour l’Europe, elles le sont aussi pour La Réunion.
D’abord, ce lien avec l’Europe doit dépasser la simple arrivée dans notre île de fonds structurels dont les formes, les montants et les conditions d’obtention sont voués à être modifiés. D’un soutien aux infrastructures lourdes, les aides européennes seront de plus en plus orientées vers l’économie de la connaissance (formation, recherche et développement, ouverture…). Les projets réunionnais devront donc faire échos à ces nouveaux signaux et s’inscrire dans un projet plus global et original proposant à l’Union Européenne de faire vivre l’Europe De l’océan Indien et non pas uniquement dans l’océan Indien !
Ensuite, le rapport à l’Europe ne pourra que s’en trouver modifié par la remise en cause de nombreux accords préférentiels ayant jusqu’ici bénéficié aux Régions Ultra-Périphériques. Il en va ainsi des organisations communes de marchés et des Accords de partenariat économique (APE prenant le relais des accords ACP de Lomé et Cotonou). Face à ces bouleversements, l’économie réunionnaise devra redoubler d’ambition et d’ingéniosité pour s’insérer à la fois dans un espace monde et dans une zone régionale sans avoir à remettre en cause ses fondamentaux et son équilibre sociétal. Or, sur ce plan, faire exister en Europe via nos représentants de métropole et domiens est davantage un atout qu’un inconvénient.
Dans ce cadre, les prochaines élections sont donc une occasion de pouvoir faire entendre la voix des RUP en général et celle de La Réunion en particulier. Alors, pour Notre Europe, pour ce qu’elle représente pour notre avenir et pour La Réunion, Votons le 7 juin !
Philippe Jean-Pierre
Professeur à l’I.A.E. de La Réunion
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