
Sept prix Nobel d’économie exhortent la France à adopter un impôt sur les ultrariches
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31 janvier 2012
Le mardi 31 janvier, les professeurs sont appelés à manifester à 10h devant le Rectorat afin de relayer un mot d’ordre national : retrait du projet d’évaluation des enseignants et annulation des suppressions de postes. Afin que le lecteur de la presse quotidienne puisse comprendre les raisons de cette grève, nous avons tenu à apporter quelques informations supplémentaires sur le danger de la réforme de notation des enseignants. L’une des plus grandes conquêtes de la Libération, avec la Sécurité sociale, fut le statut de la Fonction publique. Réécrit en 1959, puis en 1983, ce statut procède de l’idée suivante : pour assurer sa mission correctement, un agent de l’État doit être protégé des pressions locales pour garantir à chaque élève partout sur le territoire l’égal accès à l’instruction et aux programmes nationaux d’enseignement. Pour cela, des garanties et des droits doivent lui être apportés : un salaire puis une pension, une protection contre les attaques et les pressions, des conditions de travail préservant sa santé, un déroulement de carrière réglé, non pas au gré de l’humeur d’un chef local ou des vicissitudes économiques, mais selon des règles statutaires définies nationalement. En confiant, dans le cadre d’une autonomie accrue des établissements, aux seuls chefs d’établissements l’évaluation des professeurs, ce projet les soumet à des critères locaux et subordonne les programmes nationaux et la liberté pédagogique au projet d’établissement, remettant en cause le caractère national de l’enseignement dispensé. Il est logique de penser que si la pédagogie des professeurs n’est plus évaluée par les inspecteurs, spécialistes de leur discipline, les savoirs disciplinaires ne seront plus au centre de leur mission ; ce d’autant plus que des activités étrangères à l’enseignement seraient prises en considération.
Enfin, en parlant d’une évaluation à la mesure « des résultats professionnels obtenus par l’agent », ce projet disculpe commodément les politiques mises en œuvre ces dernières décennies. Voilà pourquoi, même si l’on peut estimer que le système actuel d’avancement basé sur deux notes administratives et pédagogiques est très contestable, il vaut mille fois plus que cette nouvelle évaluation : arme de destruction massive de notre statut.
Jean-Jacques Perrot,
Secrétaire FO enseignement
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