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24 avril 2006
M. de Villepin a fort heureusement perdu la bataille qu’il avait engagée autour de son projet de Contrat de première embauche (CPE). Il avait pourtant pris bien soin de masquer son double objectif de flexibilité accrue et de restauration du pouvoir patronal. Il ne sait penser l’un sans l’autre. Cela aurait pu se solder par un retour au pouvoir de licenciement totalement arbitraire du capitalisme sauvage d’autrefois en Europe, d’aujourd’hui dans tout le tiers monde sous développé. La limite des 2 ans n’y aurait rien changé, et les jeunes, instruits des abus des Contrats à durée déterminée, ne s’y sont pas trompés. En temps de sous emploi, une telle arme est d’un maniement trop efficace pour qu’on ne l’emploie pas au bénéfice du renouvellement permanent du petit personnel, à l’exception des spécialistes dont la rareté accroît la valeur. Il en va autrement en période de plein emploi, mais là, patrons et gouvernements s’entendent pour importer de la main-d’œuvre et peser à nouveau sur le marché de l’emploi. Pour parvenir à ses fins, le Premier ministre a volontairement dramatisé la situation à l’extrême, théorisé sa propre impatience et, finalement, en quête d’excuse à ne pas négocier, laissé échapper quelques vérités. Il y a urgence à résoudre la question de la précarité !
Le chef du gouvernement a sous-estimé l’intelligence politique et sociale de la jeunesse des lycées et de l’Université ; son désir pourtant élémentaire d’insertion dans la sécurité. Elle n’a pas été dupe alors qu’il a ignoré sa disponibilité à la lutte, négligé sa capacité à générer la sympathie des adultes inquiets pour le devenir de leurs enfants. Le Premier ministre a aussi sous-estimé le besoin de régénérescence de la social démocratie dans l’opinion. La gauche parlementaire du “oui” et du “non” ne pouvait manquer le rendez-vous de ses retrouvailles avec le mouvement syndical et l’opinion, la gauche antilibérale extra-parlementaire ne pouvait pas non plus jouer la division et risquer de provoquer la défaite du mouvement social ; une aubaine pour le PS, une belle opportunité pour le PCF.
La précarité reste le problème social principal. Elle n’est pas unidimensionnelle et limitée à la question du salaire et de l’emploi. Elle se décline sous divers registres et renvoie à la question plus vaste de l’insertion de notre temps. Les choses ont changé, les études sont bien plus longues. Elles condamnent à une dépendance accrue à l’égard de la générosité des parents qui condamne a priori les étudiants issus des milieux populaires, à moins qu’ils ne s’obstinent et le paient autrement à force d’efforts démentiels et de privations. Les mariages sont devenus rares, les familles recomposées et compliquées, chacun, et c’est devenu légitimement normal exige, de pouvoir vivre la sexualité de son choix. Rien dans ce contexte ne prépare personne au retour à l’autorité sans conteste d’un patron de droit divin armé d’un pouvoir pratique de licenciement sans motif. Pourtant, les lycéens et les étudiants sont parfaitement insérés. Ils préparent la société de demain en se préparant à y prendre toute leur place et c’est de demain qu’il s’agit. Implicitement, ils réclament le respect que l’on exige d’eux sans cesse. Citoyens, ils veulent voir reconnaître un contenu réel à la majorité supposée être la leur à 18 ans.
Les Français veulent de la sécurité parce qu’ils en manquent. Ils exigent un remaillage et élargissement du filet social protecteur. Ils aspirent au financement collectif d’une réelle égalité des chances qui passe nécessairement, soit par un aménagement du RMI dès lors accessible à 18 ans, soit par la mise en place d’un revenu citoyen universel. L’important est de travailler pour vivre, pas de vivre pour travailler, et les études longues comme les autres types de formation sont une forme particulièrement honorable de travail. Il faut sauver le droit du travail, il faut l’élargir, innover en matière de solidarité nationale et de sécurité dans l’insertion de tous. Remailler un tissu social aussi abîmé que celui que présente la société française en Europe sera une tâche longue et difficile, rien ne justifie que persistent les petites chapelles alternatives ; les unifier telles qu’elles sont, prises dans leurs divergences comme dans leur authenticité antilibérale serait le mieux, l’urgence du réel et de la vie se chargera sans problème d’unifier les points de vue...
F. Esquer
Porte-Parole du MGER - Écologie Sociale,
Île de La Réunion
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