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24 octobre 2013
Pour lutter contre les inondations et protéger les personnes et les biens, les directives, tant au niveau européen que national, rappellent qu’avant même des travaux d’endiguement souvent nécessaires, la première priorité est de préserver, aménager, restaurer les champs d’expansion des crues qui sont des zones tampons de rétention et d’infiltration des eaux. Concernant la commune de Saint-Paul, comment sont préservés les champs d’expansion des crues pour l’ensemble des 49 ravines listées par les services de l’Etat ? Comment ces zones ont été classées au PLU 2012 ?
En prenant l’exemple de la zone ermitage-Saline les Bains, dans le PPRl approuvé en 2011, page 19 et 21 du rapport, sont citées et étudiées les Ravine Joyeuse, Ermitage Nord, Ermitage, Ermitage Sud, Usine, Saline Nord, Saline, Saline Sud, Dodo, Trou d’eau, Commune, Coralines, Bellevue, Tabac. De Saint-Gilles à la Saline les Bains. L’ensemble des zones en amont de l’ex-RNl, sont des zones tampon, des zones de rétention et d’infiltration des eaux ce qui est particulièrement utile en période cyclonique. Ces zones classées rouge au PPRl 2011 (Plan de Prévention des risques Inondation) sont donc inconstructibles. Pour protéger les personnes et les biens sur ce secteur, en particulier diminuer le risque d’inondation, ces champs d’expansion des crues ont-ils été préservés ? Aménagés ? Restaurés ? Sont-ils classés réellement en zone inconstructible ?
Distinguons notamment trois zones.
La première, située à l’Oeil de Bœuf, le long de la voie cannière, face au jardin d’Eden, est classée rouge au PPRl, donc inconstructible. Le PLU 2012, classe cette zone en AU2h (zone touristique) où l’on peut construire des bâtiments R+2+comble. Cette zone fait partie du projet d’urbanisme touristique de 70 ha qu’à obtenu CBo Territoria. Quel impact pour la population située en aval ? Y-a-t-il eu modification du plan de protection pour gérer cette urbanisation supplémentaire ?
La deuxième zone est située entre la station d’épuration et le rond-point Bruniquel. Ce champ d’expansion des crues, est classé rouge au PPRl 2011, donc inconstructible. Le PLU 2012, classe cette zone en AU2C, constructible et permettant l’extension de la station d’épuration sur cette zone. Pour mémoire, cette station d’épuration a eu des rejets directs avant et même après la création de la Réserve marine. Sa situation en zone inondable (bassins d’infiltration-percolation dans la nappe phréatique) a généré des dysfonctionnements chroniques avec les conséquences que chacun a pu constater sur le milieu naturel. La troisième zone est située entre le chemin Bruniquel et la Mairie annexe de La Saline les Bains. Ce champ d’expansion des crues est classé rouge au PPRl 2011, donc inconstructible. Le PLU 2012, classe cette zone en Nto, où sont offertes des possibilités d’occuper le foncier et de construire.
Une pétition récente d’une association de la Saline les Bains a empêché pour le moment, l’installation de projet d’activités de loisirs devant déménager du Port de Saint-Gilles.
Sur cette zone, d’autres projets se précisent, ce qui inquiète la population. Réduire les champs d’expansion des crues, permettre de les urbaniser, créé une vive inquiétude de la population.
Par ailleurs, face à ces champs d’expansion des crues, entre l’ex-RNl et la mer, où sont installés de nombreux lotissements, le PLU 2012 classe ces zones urbanisées essentiellement en U2c, U2d, U2h. Le règlement du PLU 2012 (et du PPRI 2011), précise concernant les clôtures sur voies dans ces zones déjà urbanisées qu’elles « devront être composée soit d’une grille... dispositif à claire voie, posée sur un mur bahut d’une hauteur comprise entre 0,30 et 0,90 mètre... ». Qui peut penser que les habitants du secteur préfèrent qu’en amont de l’ex-RNl, des champs d’expansion des crues pourtant bien visibles et existants soient réduits, non à même de capacité de rétention et d’infiltration des eaux, seraient occupés demain par diverses activités ou constructions, alors que leurs maisons situées en zone urbaine à l’aval de l’ex-RNl, serviraient de fait, de champs d’expansion des crues pour la zone ?
Cependant, d’autres voies sont possibles. Ainsi, nous saluons le travail de la Mairie quand elle choisit sur ces zones tampon, de créer des parcours de santé, d’aménager des zones de jeux ou d’activités, de reboiser... c’est l’occasion d’aménager l’espace pour préserver la capacité de rétention de ses champs d’expansion des crues. Nous saluons le travail de la Mairie, initié sous l’ancienne mandature, mais réalisé depuis, d’évacuer une partie des tonnes de remblais provenant de la construction du Port de Saint-Gilles qui ont été déversées dans ces zones. Ce travail n’est pas terminé et doit permettre d’aménager et de restaurer ce champ d’expansion de crues dans la perspective de protéger les personnes et les biens.
Ces choix d’aménagement en permettant aux eaux de s’étaler, de ralentir leur vitesse, de s’infiltrer, ont un impact direct sur l’inondabilité des zones urbanisées à l’aval et la sécurité des personnes et des biens. Elles ont également un impact sur le choix des travaux de protection à réaliser. Nous avons posé par écrit de nombreuses questions en ce sens lors de l’enquête publique sur le PLU 2012 de Saint-Paul sans obtenir de réponses. Nous avions adressé ces courriers à la Mairie de Saint-Paul et au Préfet de La Réunion. Nous ne doutons pas que nos responsables soient conscients de cette problématique et choisirons, alors qu’il en est encore temps, d’assurer à la population que le principe de préservation et de restauration des champs d’expansion des crues est bien une priorité d’aménagement sur la commune de Saint-Paul. Il en va à la fois de la dimension de protection des personnes et des biens face aux risques naturels que de la protection de nos récifs coralliens au regard du décret de Réserve marine et de la loi sur l’eau.
Eric Gence
Président d’Action Ouest
Membre du Comité départemental de la Sécurité civile et des Risques naturels majeurs
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