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27 mars 2018, par
J’ai eu à maintes reprises l’occasion de mentionner ce que je devais au Professeur Henri Laborit pour m’avoir instruit et encouragé à rechercher des fondements naturalistes et évolutionnistes à la psychologie. Bon nombre de mes collègues, à l’époque, qualifiaient H. Laborit de « comportementaliste », jugement sans appel pour dissimuler leur ignorance à propos de la logique du vivant. L’enseignement de la biologie était considéré, lors de mes études, comme matière ne nécessitant que deux UV (unité de valeur) pour atteindre le niveau de licence de psychologie, l’UV d’éthologie en plus étant optionnelle. On ne refera pas l’histoire. Tous ceux qui auront suivi Freud et Lacan comme une armée bien disciplinée se retrouvent orphelins de ces penseurs qui contenaient en eux les germes du dogmatisme. En ce qui me concerne, je préférais la démarche expérimentale qui vérifie en laboratoire les données. Le Professeur Laborit décrivait notamment les bases biologiques des comportements en les soumettant aux verdicts de l’expérimentation. Lors de colloques, lorsqu’il se confrontait aux psychologues, il leur demandait de définir leurs concepts et vocabulaire qui s’avéraient être, trop souvent, des barrières de protection délimitant des territoires pour éviter que des « aventuriers » ne s’égarent sur leur champ de recherches considéré comme « chasse gardée ». Ils s’isolaient ainsi des recherches fondamentales qui doivent prouver ce qui est avancé. Les théories psychologiques devraient être considérées comme un patrimoine culturel commun important, mais relevant de théories hypothétiques sujettes à vérification.
Avec le Professeur Henri Joyeux (deuxième Henri) et particulièrement son dernier livre « Lutter contre le stress un remède anti-cancer », Ed du Rocher, (2016), pour notre sujet, j’ai l’impression de retrouver la liberté qui animait le Professeur Laborit que je faisais en partie mienne, liberté qui pouvait me manquer face aux bastions de la médecine académique universitaire. Lorsque je posais une question, elle restait très souvent sans réponse, ou j’entendais parfois : « Votre question sort de mon champ de compétence ». Le savoir sur le vivant étant tellement disjoint, cette humilité s’avère compréhensible.
Dans cet ouvrage du Professeur Henri Joyeux, je relèverai le passage : « L’épigénétique et le stress ou l’impact des émotions sur l’ADN », p. 94, empruntant ce titre à Nathalie Zammattéo, Ed Quintessence, (2014) qu’il cite à plusieurs reprises. Nous n’enquêterons pas auprès de cette dernière auteure pour savoir pourquoi un livre aussi important aura été publié par un éditeur inconnu de beaucoup.
Après avoir défini l’épigénétique, le Professeur Joyeux mentionne notamment les travaux d’Elisabeth Blackburn (prix Nobel de médecine en 2009) pour mettre en évidence que les traumatismes émotionnels ont une incidence sur le « matériel » génétique, ce qui est maintenant de plus en plus admis. Voici quelques années, la plupart des scientifiques généticiens auront cru que le support informationnel porté par l’ADN était gravé dans le marbre et que l’environnement n’interférait nullement dans la transcription génétique.
Après une carrière hospitalo-universitaire, à Montpellier, le grand public découvre un médecin-chirurgien engagé. La démarche scientifique devrait accepter la contestation surtout lorsqu’elle est éclairée scientifiquement. Henry Joyeux en arrive à critiquer le modèle médical qui sépare au lieu de relier et je citerai volontiers le poète Alexander Pope : « La vie que tu dissèques, tu la perds au moment où tu crois la trouver ».
Frédéric Paulus, CEVOI
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