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18 janvier 2010
La visite à Mayotte du Président et d’un imposant cortège de ministres et de journalistes est annoncée pour lundi 18 janvier après-midi. Pour un accueil à la hauteur, ce jour sera férié. Les Mahorais seront nombreux à l’acclamer malgré certains esprits chagrins qui s’inquiètent de la perspective d’un département sans égalité économique, notamment dans le domaine des droits sociaux.
Il est un domaine sur lequel le Président aura tout lieu de féliciter la Préfecture de Mayotte et les forces de police ou de gendarmerie. Depuis 2006, les chiffres assignés à cette île de moins de 200.000 habitants par les ministres de l’Intérieur successifs en termes d’éloignements des personnes qualifiées de « clandestines » ont été dépassés : 16.000 par an en moyenne dont 2 à 3.000 enfants ; pour les trois premiers trimestres de 2009, la Préfecture annonçait 14.449 personnes éloignées dont 12.201 adultes et 2.248 enfants, laissant prévoir pour 2009 un score d’au moins 18.000 éloignements. L’Etat français n’a d’ailleurs pas lésiné sur le financement de Mayotte en la matière : effectifs de la police et de la gendarmerie presque triplés en cinq ans et richement dotés, trois radars, bientôt quatre, quatre vedettes surveillant la circulation des frêles barques (les kwassas) qui transportent les migrants. Il sera sans doute aussi question de la construction, annoncée à plusieurs reprises, d’un centre de rétention plus conforme aux normes que l’actuel, qualifié d’« indigne de la République » en avril par la Commission nationale de déontologie de la sécurité [1].
Mais ceux qui sont indûment considérés comme « étrangers » se tiendront à l’écart comme ils sont contraints de le faire au quotidien pour éviter les contrôles ou interpellations systématiques. Il s’agit surtout de Comoriens dont les liens étroits culturels et familiaux avec la population de Mayotte sont trop étroits pour qu’ils puissent être qualifiés d’« étrangers ». Comme l’attestent plusieurs études, une bonne part d’entre eux vivent et travaillent à Mayotte depuis plus de dix ans, mais l’obtention d’un titre de séjour est un parcours presque impossible. Il s’agit aussi des nombreux Mahorais qui ne sont pas parvenus à obtenir des preuves de leur nationalité française. Les “rafles” dont ils sont victimes sont suivies d’un éloignement expéditif que permet une législation dérogatoire les privant d’un recours suspensif ; ils sont alors souvent contraints à prendre le risque d’un retour en kwassa pour retrouver leurs enfants, suivre un traitement médical ou, plus généralement, renouer avec leur vie établie à Mayotte. Le 24 novembre, onze rescapés repérés par un pêcheur après avoir nagé pendant 36 heures ont témoigné de la réalité de ce drame [2] .
Pour aider le Président et sa délégation à appréhender cette réalité dans l’avion à défaut de le faire sur place, plusieurs associations œuvrant à Mayotte en faveur de l’accès aux droits de tous ont établi un dossier sous la forme de fiches présentant leurs observations respectives. Ce dossier, joint à ce communiqué, nous a semblé utile à la presse qui rendra compte de cette visite éclair.
Le “Pacte pour la départementalisation” proposé aux Mahorais avant le référendum du 29 mars 209 parlait d’inventer « un nouvel avenir qui inscrira pleinement Mayotte dans sa géographie ». Cela semble bien peu compatible avec la folie et la violence d’une politique sécuritaire coupant de fait cette petite île de son milieu naturel et historique.
Signataires :
Collectif Migrants Mayotte : CCCP (Coordination pour la concorde, la convivialité et la paix), la Cimade, Gisti, Médecins du Monde, RESFIM (Réseau éducation sans frontières, île de Mayotte), Solidarité Mayotte ;
Ligue des droits de l’Homme (section de Mayotte), Secours Catholique (délégation Mayotte) ;
La LDH Réunion
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