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24 février 2022, par
Notre pays aura rencontré une addition d’épreuves, dont la pandémie du COVID 19 qui nous touche encore actuellement. Cette dernière adversité aura mis en évidence les caractéristiques d’une défaillance de la santé des Français se traduisant, par exemple, par l’usage modéré en début de pandémie du terme de « MORBIDITÉ ». Il revient, de nos jours, régulièrement pour évoquer les risques liés aux infections.
Nous plaidons pour que le terme de SANTÉ soit fondamentalement revisité
A propos de la pandémie, de nombreux experts ont été sollicités. Pour avoir moi-même été influencé dans les années 1980 par le Professeur médecin et chirurgien Henri LABORIT, je peux témoigner que le monde médical était, à son époque déjà, traversé par divers points de vue sur l’être humain et ses maladies. Or nous ne pouvons être réduits à un génome ou à un organisme alors qu’une multitude de réalités complexes nous caractérisant fait que nous sommes en bonne santé, ou non, avec toutes les nuances comprises entre ces extrêmes.
Nous voudrions relever que notre société serait par certains côtés malade à deux titres : conjoncturellement, de cette pandémie et, structurellement, d’avoir dissocié la psychologie et plus généralement les sciences humaines et sociales de la biologie, enseignées dans des facultés séparées renforçant le clivage. Cette disjonction des savoirs serait particulièrement handicapante dans notre approche globale de l’Humain et a fortiori de ses troubles et maladies existentielles. Les mêmes critiques seraient transposables pour l’étude des philosophies éducatives sous-jacentes à l’étude des attitudes éducatives parentales et des pratiques pédagogiques enseignantes.
En tant que psychologue et psychothérapeute approchant, notamment, les travaux du Professeur LABORIT, je pris progressivement conscience que pour des questions de diagnostic ou d’interprétation de comportements humains, les avis pouvaient s’avérer différents voire parfois opposés dans l’univers médical. Nous étions au début de l’approche environnementale de la santé et de certaines maladies lorsque le chirurgien s’est reconverti en neuroscientifique spécialiste de l’étude des effets des stress sur les organismes, (reconversion impensable au sein des institutions publiques de recherche). J’en déduisis que la médecine était pénétrée de sciences et de perceptions subjectives – pour nous ce dernier qualificatif n’est pas un gros mot – mais que bon nombre de praticiens avaient tendance à nier cette dimension subjective. La question à me poser était celle-ci : « La médecine dans son « art » est-elle préparée à aborder le malade dans sa singularité, dans son histoire depuis sa conception et donc sa subjectivité ? » Cette interrogation a été évoquée par le professeur LABORIT demandant : « Est-il possible de pratiquer la médecine aujourd’hui ? », dès 1980. La question du dilemme de l’adaptation de l’organisme à son environnement comme lieu et source de stress était déjà posée. Or ne devrait-elle pas être ré-ouverte suite aux constatations « désorganisantes », au moins physiologiquement, des cosmonautes en situation d’impesanteur à 400 km de distance de la terre, comme nous allons le voir plus bas ?
Revenons au Professeur LABORIT. Après avoir étudié ses travaux et m’être rendu-compte de leur solidité scientifique, j’ai entrepris de suggérer un édifice bio-culturel pour rénover les approches de l’éducation et de la santé des enfants. J’ai réalisé alors que de nombreux opposants avançant « masqués » réfutaient les travaux du professeur, les ignorant ou les minimisant. J’en concluais que ceux-ci devaient déranger des corporations et/ou habitudes de pensées ; et que le plus simple pouvait consister à dénigrer les mérites de cet homme quelque peu hors normes effectivement.
Il serait peut-être intéressant de mener un sondage sur un échantillon de praticiens médecins pris au hasard avec la médiation d’un juge neutre pour savoir sur quels critères le corps médical s’appuie pour définir par exemple la santé. Nous constatons en effet souvent que ce terme est utilisé pour qualifier l’absence de maladie, quand nous l’associons au plaisir et à la joie de vivre. A titre d’illustration, le chirurgien LABORIT disait aux personnes qui sortaient de leur anesthésie suite à l’extraction d’un ulcère de l’estomac – lorsqu’ils remerciaient le professeur, pensant être guéris : « Vous devriez m’agresser, je vous ai coupé une partie de vous ! », sans se prononcer sur leur état objectif de santé. Il avait pleinement conscience qu’un ulcère n’arrive pas par hasard !
Notre démarche ne porte pas sur une réhabilitation du Professeur à titre honorifique – quoique ! Mais l’enjeu devrait tendre à relever la pertinence de ses travaux pour comprendre et expliquer pourquoi les personnes âgées et une frange de la population (le chiffre de 15 millions est actuellement avancé) considérée comme fragile souffriraient d’une morbidité qui semble avoir été dissimulée, les rendant vulnérables face au coronavirus. Nous pensons que cette réalité serait le résultat d’une médicalisation qui éclaterait ainsi au grand jour. Nous pensant protégés médicalement, le choc psychologique de cette pandémie viendrait heurter nos consciences individuellement et collectivement. L’attaque du virus révélerait ainsi que l’état sanitaire réel de la population aurait été occulté (dissimulé). Ceci semble donner raison aux travaux du Professeur LABORIT portant sur la pathogénie de « l’inhibition de l’action » et se traduisant par une morbidité latente, en sommeil.
Il nous faudrait repenser la santé, compte-tenu de la plasticité de la pulsion qui permit aux cosmonautes de séjourner plusieurs mois dans la station spatiale.
Nous avancerons une hypothèse que pour expliquer la (les) pulsion(s), qui deviennent plurielles avec l’évolution ; comment elles seraient à même d’animer le corps au delà de la physiologie dans un contexte d’impesanteur. Les cosmonautes, par le témoignage de Thomas PESQUET, nous renseignent sur la plasticité relative de leur physiologie et leur capacité potentielle d’adaptation. Il nous faut admettre le point faible de notre approche : la difficulté de définir le terme de pulsion. L’idée d’une pulsion ou d’une « impulsion initiale » animant les premiers composants de la (première) cellule peut nous venir à l’esprit. Le Professeur l’associait, pour les organismes mammifères et humains, à des comportements instinctifs : boire, manger, copuler, et en cas d’agression fuir et lutter. Ceux sont là des comportements observables d’extraversion. Nous ajouterions le dormir et le rêver comme comportements d’introversion. Le neuroscientifique et philosophe Antonio DAMASIO, qui pour nous poursuit l’œuvre de LABORIT, l’associe aux émotions. Hubert REEVES évoque « un levain cosmique ». Ce terme de pulsion est rarement utilisé par les chercheurs que nous qualifions de « conventionnels ».
La première déduction que nous pourrions retirer des observations de Thomas PESQUET serait que la (les) pulsion(s) et leurs énergies potentielles peuvent animer les organismes au-delà des contraintes qui les auront organisés par « hasard et nécessité », et nous rajoutons « dans un contexte d’impesanteur » dont la bipédie est la manifestation extravertie caractérisant Homo Erectus et Sapiens.
Nous constatons en effet avec les témoignages des cosmonautes que les pulsions conserveraient un potentiel d’adaptabilité et en même temps des limites temporelles dans la transformation des organismes en situation d’impesanteur.
Dans un second temps, il nous faudrait distinguer, l’adaptabilité extravertie de la pulsions(s) de celle introvertie. Sur ce point, nous n’avons pas d’élément d’information sur la vie onirique des cosmonautes pour nous prononcer. Nous devrons nous livrer à quelques spéculations, ultérieurement.
En attendant, revenons sur terre et proposons une définition de la santé : « désir de vivre, plaisir d’agir en un rapport actif à l’environnement, sentiment d’exister, créativité ». Nous suggérerons une nouvelle approche de la santé des enfants dès leur conception dans la continuité de cette définition, sans exclure d’autres propositions.
Nous nous apprêtons en effet à proposer l’expérimentation en recherche-action d’un accompagnement de futurs et jeunes parents, sur l’île de La Réunion, dans le cadre communal, avec les communes qui se porteraient volontaires pour une expérimentation.
Cet « accompagnement » pourrait se rapprocher de l’initiative, sous l’impulsion du Docteur Boris CYRULNIK, « des 1000 premiers jours de la petite enfance ». Nos suggestions prévoient d’inclure le temps de la grossesse et nous souhaitons ouvrir cet accompagnement intégrant des parents relais-citoyens (véritable innovation « accompagnante » suggérée), associés aux sages-femmes poursuivant leur action humanisant les parentalités. Ces « parents relais citoyens » évolueraient sous le statut de bénévole et seraient reconnus comme intervenants, légitimés dans un second temps par une élection (comme les parents d’élèves ou les délégués syndicaux). Ceci renforcerait ainsi la démocratie participative dans le cade communal (ou intercommunal) et ils seraient soutenus de manière indéfectible par les municipalités. Les thèmes de la santé et de l’éducation des enfants dès leur conception seraient placés de ce fait sur « la place publique » à l’avantage des parents. Nous serions pleinement rassurés d’obtenir un assentiment public a priori, même « à distance » pour lever les obstacles administratifs que nous pourrions rencontrer ici ou là sur plusieurs communes, (lorsqu’elles seront concrètement désignées) ; alors qu’elles devraient adhérer à une charte de non politisation.
On peut imaginer que cette expérimentation pourrait s’appliquer, à la fois sur l’île de La Réunion et sur au moins deux communes de l’Hexagone, sur la Belgique et peut-être également sur deux villes d’Afrique de l’Ouest francophone. Et ce, à des fins d’expérimentation et d’exploration comparative en anthropologie appliquée et comparée culturelle et sociale.
Frédéric Paulus, CEVOI (Centre d’Etudes du Vivant de l’Océan Indien) et membre du Haut conseil de Santé Publique
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