Res publica

16 novembre 2004

Il y a plusieurs façons d’aborder la politique. La politique dite politicienne ipso facto polémique et une autre façon de voir les choses, c’est à dire dans le cadre de la “res publica” chère à nos anciens tant grecs que romains. C’est cette aspect que nous retiendrons dans notre exposé supra. Nous ferons aussi car c’est ce qui compte pour notre beau “péi” la liaison avec la politique de décentralisation et tout ce qui ne va pas, existent ou en cours de négociation.
Au sens grec ou latin il faut donc considérer cette fameuse “res publica”, littéralement “la chose publique” et la vie de la cité par les citoyens non esclaves. En leur temps, Socrate, Platon, Aristote mais aussi Cicéron, Virgile, Scatone ou Caton l’ancien chez les Romains. Lequel Caton commençait tous ses discours, au Sénat de Rome et au peuple de la cité républicaine de l’époque en disant “delenda carthago est” : “il faut détruire Carthage”. Il avait raison car le général Hannibal a failli rayer de la carte la république romaine (cf la bataille de Cannes, dans le Nord de la péninsule où les tenailles du général carthaginois se refermèrent sur 50.000 Romains tués). À noter, malgré le franchissement périlleux des Alpes, l’utilisation des éléphants de combats par les Carthaginois.
Ce qu’il convient de dire aussi, c’est que Socrate n’a jamais rien écrit. Il pratiquait ce qu’on appelle la philosophie péripatéticienne, entouré de nombreux disciples - En un sens, on peut dire aussi que les anciens, mais aussi les philosophes du Siècle des Lumières, pratiquaient ce qu’on appelle la maïeutique, c’est à dire, littéralement “l’art d’accoucher des esprits”.
Cette politique dite noble nous conduit à nous préoccuper de l’Europe, c’est à dire l’essence même de l’actualité. Il faut donc considérer, le FEOGA, le FIR, le FEDOM, le FEDER, on en passe et des meilleurs avec le transfert des Fonds européens par l’État français au travers de la politique votée dans la décentralisation. Le problème, le hic, c’est que les collectivités locales répondent en jérémiade eu égard que ce transfert existe en Droit mais pas en matière de financement (voir la grande bagarre au sujet de l’octroi de mer, de la continuité territoriale avec le fret 0, la franchisation du pôle nord, au sens large Sainte-Marie et celle du Port). Grand sujet de difficulté ; la DGF (Dotation globale de financement) qui aurait tendance à se réduire comme peau de chagrin, si l’on en croit les politiques locaux.
D’où l’intérêt fondamental, à côté du plan de cohésion nationale, de l’existence d’un plan de cohésion départemental où il est vital que le consensus règne au sein des deux plus importantes collectivités.
N’oublions pas les négociations en cours dans le cadre de la Docup 21 avec l’épée de Damoclès suspendue sur la filière canne.
Certes, à ce jour, on négocie a tour de bras, mais “la plus belle fille au monde ne peut donner que ce qu’elle a” l’Europe, puisqu’il s’agit d’elle, ne nous suivra pas “ad vitam aeternam”.
En effet tous les nouveaux entrants de l’Est du vieux continent frappent à la porte de la commission de Bruxelles, auprès des ministres compétents et enfin des chefs d’État ou de gouvernement de l’Europe à 25. Ils réclament, à juste titre, l’assistance des pays dits “riches” de la CEE. Quid des RUP (Régions Ultra Périphériques) a moyen et même court terme ?
Bien malin qui peut répondre à cette question.
Inch Allah

Cassandre


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus