
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
3 septembre 2003
La situation internationale est marquée par une stagnation de la croissance économique. La reprise attendue n’est pas au rendez-vous. Après les attentats du 11 septembre 2001, le terrorisme prolifère. Après ceux du Maroc, d’Indonésie, d’Afghanistan et une situation d’après guerre en Irak qui s’enlise et prend l’allure d’un véritable bourbier où la présence américaine et internationale sont attaquées quotidiennement… Le climat d’insécurité se généralise hypothéquant un peu plus la reprise économique.
Dans ce contexte, la mobilisation des forces progressistes et alter mondialistes s’organise pour éviter que le rendez-vous de l’OMC à Cancun ne se traduise par une accélération des dérives libérales irréversibles qui tourneraient le dos au développement durable de la planète.
La situation nationale est caractérisée par :
- Une croissance très faible, inférieure à 1%, alors que le budget 2003 avait été arrêté à partir d’un chiffre de 2,5% de croissance.
- Une augmentation accélérée du chômage (+ 150 000 en 15 mois).
- Une dégradation des comptes publics, du déficit budgétaire entraînant d’inquiétants gels de crédits. La sécurité sociale est au plus mal…
- Un climat social délétère, après les mobilisations aux résultats décevants contre la réforme des retraites et les conséquences de la décentralisation dans l’Education Nationale.
L’entêtement répété du gouvernement d’instaurer un service minimum risque de remettre en cause le droit de grève. Dans ce contexte, le gouvernement inspiré par le MEDEF porte un coup dur à la culture, en fragilisant le statut des intermittents du spectacle provocant l’annulation et la remise en cause de nombreux festivals en pleines vacances d’été.
Face aux incendies de forêts et à la canicule, le gouvernement a montré ses limites dans la gestion des crises.
Concernant les dégâts écologiques consécutifs aux incendies, ils sont sans précédent.
S’agissant de la véritable catastrophe humaine nationale dont ont été victimes plus de 10.000 personnes âgées décédées lors de la canicule, il apparaît de plus en plus que la responsabilité des pouvoirs publics est engagée. Cette tragédie nous rappelle qu’en lieu et place des grands discours, c’est d’abord de moyens humains et financiers dont ont besoin les personnes âgées et dépendantes pour pouvoir vivre dignement.
C’est dans un environnement politique détestable que va se dérouler la rentrée avec l’annonce de mesures impopulaires en matière de politique de santé qui auront pour conséquence l’augmentation douloureuse des contributions privées (mutuelles) dont seront victimes d’abord les chômeurs, les précaires et les personnes âgées.
Sur le plan régional, après les rencontres avec les représentants des parents d’élèves et les syndicats de l’Education Nationale, le changement précipité de Recteur ne modifie en rien les projets néfastes du gouvernement en matière d’éducation.
La rentrée sera très crispée avec des moyens limités. Les TOS, opposés à tous transferts de tutelle, subissent de surcroît, avec les autres grévistes, une amputation stricte de leur salaire suite au mouvement social démontrant une fois de plus la volonté du gouvernement Chirac/Raffarin d’affaiblir l’action syndicale.
La réforme de l’université, qui avait été rejetée majoritairement par la communauté universitaire va revenir sur le devant de l’actualité sans véritable modification avec pour objectif des difficultés pour les petites universités (moins de 15.000 étudiants), l’affaiblissement de leur autonomie, et l’influence grandissante du grand patronat dans le choix de leurs orientations. Les socialistes rappellent leur opposition à tous ces projets et leur volonté de soutenir les acteurs qui les condamnent.
Le gouvernement a dû revenir sur son intention de diminuer au 2ème semestre 2003 les quotas de CES attribués à La Réunion. En réalité, il s’agit d’un repli tactique car le FEDOM (Fonds pour l’Emploi dans les DOM) a été diminué de 42 millions d’euros en 2003 par le gouvernement qui s’en est par ailleurs félicité dans le cadre de sa politique libérale. Cette diminution importante entraînera forcément une baisse des Emplois Aidés malgré les gesticulations des élus de Droite. Nous condamnons fermement cette politique qui aura de lourdes conséquences sur la cohésion sociale.
La manipulation des chiffres du chômage atteste de l’embarras dans lequel s’est placé le gouvernement. Cette politique libérale du "moins d’Etat" inspire un projet de décentralisation qui sous-tend en fait un démantèlement des services publics et une décentralisation des charges. L’Etat se désengage sans péréquation transparente et responsable des moyens financiers. Le projet de décentralisation va creuser les injustices entre les régions et entraîner un affaiblissement de la solidarité. Nous rejetons ce projet. (…)
Le dossier des employés communaux revient au devant de l’actualité lors de la présente rentrée.
Les socialistes rappellent qu’ils ont été à la pointe des négociations qui ont débouché sur l’accord de 1998 avec l’intersyndicale de la Fonction Publique Territoriale, l’Association des Maires et l’Etat, représenté par le Préfet sur le dossier de l’intégration, étape incontournable avant celle de la titularisation. Hélas, seuls 20 maires sur 24 l’avaient entériné.
Les socialistes se félicitent que Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph ait réglé récemment le dossier d’intégration du personnel de Saint-Joseph comme une priorité de sa mandature.
Aujourd’hui, sur les quatre maires réfractaires de 1998, trois d’entre eux poursuivent leur résistance contre la marche inéluctable de l’histoire (Saint-André, Tampon et Saint-Paul).
Dans les circonstances présentes, nous regrettons une fois de plus que l’opportunité de la loi de programme, pourtant prévue sur 15 ans n’ait pas été saisie pour arrêter un cadre légal à l’intégration. Sur ce point, les socialistes soulignent une fois de plus que la loi de programme pour l’Outre-Mer a été un rendez-vous gâché dont la responsabilité principale revient à M. Thien Ah Koon, Député-Maire du Tampon, et M. Virapoullé, Sénateur-Maire de Saint-André, parlementaires de la majorité en fonction qui avaient toute autorité et opportunité pour régler définitivement cette question du cadre légal à l’intégration.
Les socialistes souhaitent que, sans délai, les trois communes réfractaires ainsi que les sept qui n’ont pas honoré jusqu’ici leur signature de 1998 à propos de l’intégration, y soient contraintes et que le Supplément Familial de Traitement (SFT) soit prioritairement payé.
Enfin, les socialistes sont favorables au dialogue souhaité par l’intersyndicale de la Fonction Publique Territoriale afin de poursuivre le traitement de ce dossier par l’examen de la question de la titularisation du personnel communal.
Conclusion : Les socialistes doivent se mobiliser pour faire face et dénoncer la politique de "casse" tout azimut entreprise par le gouvernement Chirac / Raffarin et dans le même temps se préparer à défendre les alternatives qu’ils proposeront aux Réunionnais pour préserver la cohésion sociale et relancer le développement économique de La Réunion lors de leur Convention Fédérale Extraordinaire du 26 octobre prochain.
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)