
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
18 février 2020, par
L’actualité politique de la semaine écoulée a été nourrie par 3 évènements d’inégale importance mais pose la question de la responsabilité face aux deniers publics. Il s’agit de la suppression par la Région de 248 millions d’euros de dépenses publiques en 2020, la recentralisation du RSA, le débat sur la présidence de la CINOR ouvert par le maire de Sainte-Suzanne.
1- le 30 janvier 2020, le Président de la Région a creusé un trou de 248 millions dans les dépenses publiques pour cette année. De nombreux secteurs vont souffrir de cette mesure d’austérité, inédite par son ampleur, 24 % par rapport à l’année dernière ! Dans 8 mois, en octobre, les mêmes décideurs devront débattre des orientations budgétaires pour 2021. Il n’y aura pas de nouvelles recettes. Le trou béant ne sera pas comblé. Les secteurs déjà victimes vont terriblement souffrir. Des milliers de travailleurs vont se retrouver à la rue. C’est une perte sèche sur plusieurs années qui va pénaliser l’économie générale.
2- La “recentralisation” du RSA est effective depuis le 1er janvier 2020. Le Département a “rendu” à l’État la gestion du RSA-RSO, un enjeu d’environ 650 millions d’euros. La Guyane en avait fait de même. Le Président du Département s’en est réjoui car il n’aura plus à sortir 60 millions d’euros annuellement pour combler le refus de l’État de compenser l’augmentation des charges de gestion du dispositif. Il semble même que le déficit cumulé s’élevait à un milliard. La Martinique et la Guadeloupe n’ont rien demandé. Mais comme le Conseil Constitutionnel a rappelé qu’il ne pourrait y avoir de rupture excessive entre les DOM, nous verrons rapidement les limites de la générosité spontanée et bienveillante de l’État à l’égard des élus Réunionnais. L’État ne joue jamais perdant !
3- C’est dans ce contexte qu’intervient le débat ouvert par le Maire de Sainte-Suzanne sur la Présidence tournante de la CINOR. Le Maire de Sainte-Marie lui a emboîté le pas en dévoilant dans la presse un contrat électoral négocié avec le Président Région. D’après lui, tout est plié, même si son comparse siégerait sur les bancs de l’opposition dionysienne. Flairant le piège, l’intéressé a botté en touche : “je n’ai pas de plan de bataille pour la CINOR”, dit-il. (donc, l’un des deux ment. Lequel ?). “c’est un débat important, il viendra en temps et en heure. Ce n’est pas aujourd’hui mon sujet.” C’est donc bien lui qui fixe le tempo ! La suite souligne un certain agacement de devoir justifier qu’il est en service commandé mais pas pour la population dionysienne dont il sollicite les suffrages. “ce qui importe aujourd’hui, c’est d’obtenir l’adhésion de la population de Saint-Denis”.
En effet, depuis sa décision abrupte de supprimer 248 millions d’euros, le 30 janvier, il profite encore du silence des professionnels. Aucune contestation des commerçants, des artisans, des associations et des entreprises devant une perte directe de 250 millions de chiffres d’affaires ! Les chambres consulaires n’ont pas encore appelé leurs ressortissants à bloquer la Région. Il reste 4 semaines de campagne électorale pour que les Dionysiens se rendent compte que l’emballage brille mais dedans la qualité de la marchandise est mauvaise. Mais, un bon consommateur regarde toujours les détails cachés.
Le 30 janvier, pour la première fois depuis l’existence du Conseil Régional, les dépenses d’investissement sont passées sous la barre des 50 %. En 2010, les 2 tiers du budget régional étaient consacrés à l’investissement (64 %). Aujourd’hui, il aligne seulement 41 %. C’est une diminution de 23 points en 2 mandats ! Il veut exporter à la Mairie et à la CINOR ses méthodes en gestion de deniers publics. Comme moi, ses amis ont certainement constaté que les 396 187 000 euros votés en investissement, le 30 janvier 2020, sont inférieurs au 396 910 000 votés en 2009, à l’époque de l’Alliance ! A ce moment-là, nous étions au cœur de la crise mondiale du Subprime et de la folle envolée du prix du carburant. En 11 ans, (2009-2020) la population a augmenté, les besoins aussi. Mais les dépenses d’investissement ne suivent pas.
En liant les 3 évènements, le moment est venu d’appeler à plus de responsabilité les élus réunionnais, actuels et futurs, face à la crise sociale structurelle. La diminution de 250 millions à la Région relève d’un manque total de maîtrise budgétaire. Dans un cas pareil, un directeur d’entreprise est viré pour incompétence. Au Département, si pour une surcharge de 60 millions, on retourne à l’État 640 millions de fonds public, c’est qu’on ne voit pas au-delà de son bout de nez. Quant aux Maires, ils devraient s’interdire d’occuper une autre fonction et consacrer l’essentiel de leur temps à s’attaquer au fléau le plus indigne dans une collectivité : la pauvreté multiforme.
L’expérience généreuse et solidaire du SIVOMR a vécu. Aujourd’hui, les intercommunalités ne servent plus les intérêts de la population ; c’est devenu des lieux d’affrontement de pouvoirs dérisoires et de trafics d’influences en tout genre. L’évolution a favorisé les grandes mairies et les grandes entreprises alors qu’au départ c’était un outil de développement durable au service des territoires. Pire, nous voyons le président de la CINOR se présenter contre son collègue dans une petite commune qui contribue à l’effort global de la politique intercommunale. Dans ce cas, il aurait dû démissionner au préalable. La victime avance l’idée saugrenue de désigner à la tête de l’interco un élu minoritaire d’une autre commune. Pour quelle politique sociale ? Ailleurs, CIVIS, TCO, CIREST et CASUD, c’est aussi le maire de la plus grande commune qui préside. Il faut mettre fin à cette dérive de cumul de pouvoirs.
Quand 24 maires et 2 présidents d’Assemblée disposent de 30 milliards à dépenser sur 6 années budgétaires, dans un contexte de 180 000 chômeurs, 42 % de la population sous le seuil de pauvreté et 260 000 scolarisés qui poussent, il est possible de dégager 10 % d’épargne pour amorcer une solution structurelle, valable pour tous. Je rappelle qu’il s’agit de faire bon usage de l’argent public.
Ary Yee Chong Tchi Kan
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